Dans la vallée décharnée - Tom BOUMAN

Editions Actes Sud - collection Actes Noirs
Parution : février 2018
Titre original : Dry bones in the valley
Traduction : Alain Defossé
352 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :

Henry Farrell est le seul flic de Wild Thyme, une petite ville perdue dans le Nord de la Pennsylvanie. Le genre de patelin où il ne se passe pas grand-chose, où tout le monde se connaît, pour le meilleur ou pour le pire. Comme une sorte de marais un peu trouble : la surface est calme mais qui sait ce qu’on trouverait si on allait chercher là-dessous.
Quand il a pris son poste, Henry se voyait passer son temps entre parties de chasse et soirées peinard avec un bon vieux disque en fond sonore. Mais les compagnies pétrolières se sont mis en tête de trouver du pétrole dans le coin. Elles ont fait des chèques, et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’ambiance entre voisins s’en est ressentie. Et puis il y a eu la drogue. Des mecs plus ou moins bien emmanchés ont commencé à bricoler toutes sortes de saloperies dans des labos de fortune cachés dans les bois. Henry les connaît, du reste, il est allé à l’école avec eux. Alors quand on découvre un cadavre sur les terres d’un vieux reclus, il comprend que le temps est venu d’aller remuer l’eau de la mare.
Couronné par un Edgar Award, Tom Bouman braconne avec talent sur les terres du polar rural et signe le premier épisode d’une série prometteuse.


Ce que j'en ai pensé :

Je me suis réjouie de trouver ce polar "redneck" dans ma librairie, du rural bien poisseux, de gros bourrins qui dorment avec leur fusil de chasse, une histoire de cambrousse dont les personnages voient leur destin perturbé par les opportunités économiques d'un gisement de gaz.
Entre les abrutis congénitaux et les rancoeurs centenaires perturbées par le "progrès", je me disais qu'à coups de crimes biens sanglants, j'avais une chance de tomber sur une pépite.

Sauf que...

Je n'ai d'abord pas accroché au style narratif, les phrases négatives sans "négation" formulé genre "Je suis pas d'accord"..c'est mon côté facho de la grammaire qui doit ressortir, mais autant je trouve ça acceptable dans des dialogues d'ados, autant en fil continu je sature ; il me faut relire la phrase pour comprendre que le "ne" a été éludé...et ça me fatigue surtout si ça dure tout au long du roman et que ça finit par signifier que ça veut se donner un genre...

J'ai ensuite relevé des manquements de mots, fréquents. Oubli de conjonction etc, style "Je vais Paris".  Chiant.

Et puis, je me suis trouvée vaguement submergée par le nombre de personnages pour lesquels j'ai parfois eu du mal  à établir l'importance de leur présence, et le lien entre eux.
Il est arrivé aux 2/3 du polar que je me dise "C'est qui celui-là ?".

C'est le premier roman d'un auteur, ça donne des excuses. 

1 commentaire:

  1. Tu as du mal à trouver ton compte dans tes lectures en ce moment toi aussi on dirait ;)

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