Editions
Albin Michel - Collection Terres d'Amérique
Parution
: 8 février 2017
Titre
original : Bull head
Traduction
: Marguerite Capelle
256
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Avec
ce premier recueil de nouvelles, le jeune auteur canadien John Vigna
dresse un portrait bouleversant de la condition humaine dans un monde
où la brutalité prend le pas sur la raison et où les mauvaises
décisions partent toujours d’une bonne intention. Saisis dans leur
rôle de mari, d’amant, de père ou de frère, ses personnages
poursuivent sans relâche leur quête d’un bonheur
incertain.
Doué d’une empathie sans failles pour ces héros du quotidien, John Vigna instille de la beauté et du mystère dans des existences qui pourraient sembler banales ou ordinaires, et il s’impose comme une vraie découverte littéraire.
Doué d’une empathie sans failles pour ces héros du quotidien, John Vigna instille de la beauté et du mystère dans des existences qui pourraient sembler banales ou ordinaires, et il s’impose comme une vraie découverte littéraire.
John
Vigna est un jeune auteur canadien dont les textes de fiction et de
non-fiction ont été publiés dans de nombreuses revues
prestigieuses ainsi que dans des anthologies, et lui ont déjà valu
plusieurs récompenses.
Il
enseigne le creative writing à l'université de
Colombie-Britannique. Loin de la violence des hommes est son
premier livre.
Ce
que j'en ai pensé :
Je
l'ai déjà dit, mais j'aime vraiment beaucoup cette collection
Terres d'Amérique chez Albin Michel C'est toujours l'occasion
de découvrir de nouveaux auteurs à la plume souvent brillante et de
plonger au cœur du continent nord-américain dans ce qu'il a de plus
dur, de plus sauvage, qu'il s'agisse de nature ou des hommes.
Ce
recueil ne fait pas exception : avec le brame des wapitis ou le bruit
des tronçonneuses pour décor sonore, un pack de bières dans la
glacière d'un pick-up, ces nouvelles de John Vigna évoquent
l'immensité des forêts, la détresse et la solitude des hommes.
D'une
pute de motel à un taximan sentimental, d'un frère en prison à une
jument qui ne passera pas l'hiver, l'auteur égrène la petite misère
de l'être humain, toujours à frôler le désespoir et à
s'accrocher, souvent en vain, à des rêves perdus.
Si les deux premières nouvelles m'ont laissée un peu circonspecte (je ne suis pas sûre d'avoir compris leurs chutes...), je me suis ensuite laissée emporter par la narration des histoires suivantes, avec Station service ou Le sud qui m'ont convaincue du talent de l'auteur.
J'ai bloqué. Je ne suis pas allée au-delà des deux premières nouvelles... Le coeur n'y était pas (et la poupée gonflable m'a laissée perplexe...!). À te lire, je regrette presque. La suite du recueil semble plus inspirante... Tu sais à quel point j'affectionne cette collection! J'y reviendrai sans doute dans de meilleures dispositions.
RépondreSupprimerAmusant, vous vous retrouvez sur les deux premières, moi bizarrement j'ai passé de suite (quel fou rire quand Marie-Claude m'a parlé de la poupée gonflable) car ensuite on a cette unité de lieu et ces portraits d'hommes si attachants (comme celui du père endeuillé)
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