Editions
Métailié
Parution
: 4 octobre 2012
220
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Le
flamboyant Étienne Marsant a été une immense star avant son
infarctus. Aujourd’hui il ne boit plus, ne fume plus, ne
tourne
plus, est au régime et s’ennuie sous le regard sévère de sa
femme et agent. Pour la fuir il accepte de présider
“Résistances”,
un festival de cinéma de seconde zone se tenant à
Colombey-les-Deux-Églises.
À quelques kilomètres de là, à Chaumont, s’ouvre le procès d’Abdelkader Fournier, un petit voyou qui a cambriolé une douzaine de succursales bancaires armé d’un faux revolver et de beaucoup de fair-play. Le terrible Président de la cour d’assises surnommé le boucher de la Haute-Marne est bien décidé à le faire enfermer à perpétuité dans les geôles de la République. Son avocat, ténor du barreau que l’âge a rendu dépressif, rêve de raccrocher la robe afin d’ouvrir une crêperie dans sa Bretagne bien-aimée, au grand dam de son épouse et associée qui ne se voit absolument pas dans ce rôle de femme de crêpier.
Les deux évènements vont soudain se télescoper, lorsque devant l’injustice manifeste du Président et son habileté à manipuler témoins et jurés, l’avocat va décider de se retirer. Tout va alors prendre un tour absurde et tourner au spectacle.
Ce
que j'en ai pensé :
Petite
fable judiciaire, tel est le sous-titre de ce roman (policier
?) et
ça lui va comme un gant ! Ça tournerait presque à la farce
tant
les situations, d'abord très "classiques" prennent un tour
ironique, s'amuse de la situation et multiplie les traits
d'humour !
Je
n'avais pas encore lu Hannelore Cayre qui, avec La daronne, a
confirmé un beau talent (Prix du Polar européen 2017 et Grand
Prix
de Littérature policière 2017). Ça valait le coup de troquer
la
robe d'avocate pénaliste contre un stylo !
Ce
roman m'a conquise, j'ai aimé les personnages (on croit
pouvoir
reconnaître Belmondo dans la peau d'Etienne Marsant) dont
l'auteur
dresse à grands traits une sorte de caricature, dans le bon
sens du
terme, où les animaux ont la part belle !
J'ai
beaucoup aimé aussi le regard qu'elle porte sur les réseaux,
sur
les vedettes d'internet (Augusteen Granger qui fait diablement
penser
à Justin Bieber !!).
C'est
caustique souvent, c'est jouissif surtout ! Et ça m'a bien plu
de
m'amuser dans cette cour pénale qui ressemble tout à coup à un
grand cirque, une pièce de théâtre où chacun joue son rôle !
Le ton semble en tous cas similaire à celui de La daronne... j'avais bien aimé, mais je ne suis pas sûre de relire cet auteur malgré tout ..
RépondreSupprimerJe pense que je tenterai "La daronne", on verra ;o)
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