Editions
Fleuve Noir
Parution
: 6 septembre 2018
336
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
1984.
Des morceaux de corps humains sont découverts dans une rivière qui
dévale vers la ville de Fontmile. On finit par identifier deux
victimes, deux femmes portées disparues depuis longtemps. La peur et
l'incompréhension s'emparent des habitants, jusqu'à l'arrestation
de Pierre Neyrat, un chirurgien à la retraite. Ce dernier
connaissait une des victimes, l'amie intime de son fils. Il a les
compétences pour démembrer ainsi les cadavres et un passé trouble.
Mais surtout, il a été dénoncé par sa propre fille.
Bouleversé
par ces événements qui réveillent la douleur de la perte de la
femme de sa vie et font imploser sa famille, son fils François
décide alors de remonter le cours de l'histoire. Car derrière les
silences, ce sont les violences de l'Occupation que Pierre Neyrat a
tenté d'oublier.
Mettant
ses pas dans ceux de son père, François va reconstituer ce passé
dont il ignorait tout, où se sont noués les fils fragiles de son
existence.
Deux
époques, deux enquêtes, pour un polar mené de main de maître.
Ce
que j'en ai pensé :
Trois
voix pour raconter ce qui a pu se passer avant que l'on ne retrouve
les membres désossés dans la furie de la rivière en crue.
Deux
victimes, deux jeunes femmes.
Et
l'un des drames touche directement la famille Neyrat : l'une des
victimes était la petite amie de François, le fils du toubib, seul
sensé savoir comment dépecer un corps...
Sauf
que François, même troublé par certains éléments qui pourraient
lui faire douter de l’innocence de son père, ne renonce pas à
creuser le mystère et ne se résout pas aux accusations de sa demi-sœur.
Bonne
pioche que ce polar qui entretient suffisamment le suspens pour que
je me sois demandé qui était le coupable presque jusqu'à la fin
(ceci dit ma 1ère impression était la bonne !).
Bonne
pioche parce que l'intrigue se tient, que le style est très
agréable, que l'ensemble est fluide (je n'ai pas refermé le livre
avant d'en avoir le cœur net !), que les personnages sont crédibles,
suffisamment travaillés sans pour autant nous faire tomber dans des
portraits trop psychologiques (ici, ce sont des gens ordinaires, avec
une histoire -presque- ordinaire, pas de névrose sordide, pas de
psyché complétement dérangée).
Bonne
pioche !! Vraiment !
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