Editions
La Manufacture de livres
Parution
: 7 novembre 2019
144
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Ils
ont dix-sept ans et pas grand-chose de plus. Jeremy n’a jamais eu
de papiers, il est né en France, sur le matelas d’un squat de
migrants et a vécu en marge de tout. Esther a eu une famille dans
l’Est, mais a fui loin de sa violence et de sa morosité. Ils sont
ensemble parfois, parce qu’ils se ressemblent.
On leur apprend qu’en passant la frontière avec des capsules de drogue dans le ventre, ils pourront gagner de quoi vivre un peu mieux. De l’argent facile. Rien ne peut leur arriver. Rien de bien grave. Rien de pire. Alors, est-ce qu’il faut tenter sa chance vers la terre promise ?
Ce
que j'en ai pensé :
C'est
court et noir, comme un café bien serré.
Les
phrases fusent au rythme des chansons de Fela Kuti.
C'est
l'histoire d'un jeune paumé, de galère et d'amour, d'espoir et de
solidarité, de Barbès à Brixton, de la malchance et de la
débrouille..
Un
roman noir mais poétique, sobre et puissant tout à la fois.
(Je fais "court" en ce moment, merci d'être tolérants...J'ai vu plusieurs publications qui indiquent ne pas vouloir chroniquer alors que les librairies sont fermées. Je crois au contraire que maintenir le lien virtuel est essentiel, on ne peut presque plus acheter de livres - (pensez qu'il y a souvent un rayon librairie dans vos hypers quand vous faites vos courses et que c'est mieux que commander sur Amazon - il me semble..) mais les billets de nos blogs permettent au moins de faire des listes de livres pour quand nos librairies rouvriront leurs portes !
"Tout ceci n'a rien à voir avec l'émigration éperdue des africains, la tectonique des plaques, l'appauvrissement de la couche d'ozone, les guerres de religion, les soubresauts du CAC 40, les porcs qu'on balance et le drone métal. Nous sommes revenus ici à la préhistoire des hommes où, pour survivre, il faut tuer?"
(Je fais "court" en ce moment, merci d'être tolérants...J'ai vu plusieurs publications qui indiquent ne pas vouloir chroniquer alors que les librairies sont fermées. Je crois au contraire que maintenir le lien virtuel est essentiel, on ne peut presque plus acheter de livres - (pensez qu'il y a souvent un rayon librairie dans vos hypers quand vous faites vos courses et que c'est mieux que commander sur Amazon - il me semble..) mais les billets de nos blogs permettent au moins de faire des listes de livres pour quand nos librairies rouvriront leurs portes !
"Tout ceci n'a rien à voir avec l'émigration éperdue des africains, la tectonique des plaques, l'appauvrissement de la couche d'ozone, les guerres de religion, les soubresauts du CAC 40, les porcs qu'on balance et le drone métal. Nous sommes revenus ici à la préhistoire des hommes où, pour survivre, il faut tuer?"
Oh, oh, mais ça a l'air rudement bien, et tout à fait pour moi !
RépondreSupprimerEt comment ça, ne pas publier pendant la fermeture des librairies ?! On peut commander sur librairiesindépendantes.com et rien n'empêche de noter des titres pour quand, enfin libérés, nous pourrons de nouveau aller les dévaliser !! Etre enfermée, et en plus arrêter de "parler" livres avec les copains/copines, ah on, pas question !!
Une bonne surprise pour moi !
RépondreSupprimeret, sinon, je te confirme avoir vu ça...