Rien que l'évocation de l'Italie
suffit souvent à me faire choisir un roman. C'est un pays qui m'est
cher, par sa culture, sa gastronomie, sa "dolce vita"...
La quatrième de couverture de ce
roman de Dominique FERNANDEZ, de l'Académie Française, m'invitait à
paresser au long des pages comme au bord de l'Arno.
Octave et Robert, camarades de lycée,
décident, à l'initiative d'Octave qui manifeste une
pseudo-rebellion contre ses parents et leur milieu petit-bourgeois,
de s'expatrier en Italie. Octave prolonge ses études de lettres, et
Robert, fils de garagiste, souhaite enquêter, en tant que
journaliste, sur les camps militaires américains installés en
Italie après la guerre. Une jeune fille, Ivanka, sorte d'image
boticellienne, va bouleverser leurs vies.
Elle est la fille d'un comte ruiné
par ses frasques en France, et d'une comtesse employée sur la base
américaine qui ne rêve que de la marier avec un jeune homme
suffisamment argenté pour les faire sortir de leur misère.
C'est Octave qui est choisi par la
comtesse, mais une soirée à l'opéra de Pise changera leurs
destins...
J'ai aimé ce roman, appréciant
l'utilisation au fil de la narration de mots et phrases en italien.
J'ai apprécié l'écriture même si j'ai trouvé que l'histoire
manquait un peu de punch, mais cela correspondait aussi à l'état
d'esprit contemplatif et passif d'Octave ainsi qu'au relatif
détachement de Robert qui n'est, ici, qu'un témoin qui tente
fidèlement de rapporter des faits et des ambiances.
Ça ne restera pas un de mes romans
préférés ayant l'Italie pour cadre, mais c'était un bon moment de
lecture.
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