Ce qu'en dit l'éditeur :
Les touristes ont déserté les lieux, la ville est calme, les plages à
l’abandon. Pourtant, en quelques jours, deux événements vont secouer
cette station balnéaire de la Côte d’Azur : la sauvage agression
d’Antoine, jeune homme instable et gloire locale du football amateur,
qu’on a laissé pour mort devant l’hôpital, et une tempête inattendue qui
ravage le littoral, provoquant une étrange série de noyades et de
disparitions. Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités en
villégiature, barmaids, saisonniers, petits mafieux, ils sont
vingt-deux personnages à se succéder dans une ronde étourdissante.
Vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire,
emportés par les drames qui agitent la côte.
Avec Peine perdue, Olivier Adam signe un livre d’une densité romanesque inédite, aux allures de roman noir, et dresse le portrait d’une communauté désemparée, reflet d’un pays en crise.
Avec Peine perdue, Olivier Adam signe un livre d’une densité romanesque inédite, aux allures de roman noir, et dresse le portrait d’une communauté désemparée, reflet d’un pays en crise.
Ce que j'en ai pensé :
Je ne suis jamais tout à fait objective quand je lis Olivier ADAM ! Depuis "Je vais bien, ne t'en fais pas", j'ai tout lu et souvent tout aimé ! C'était la raison pour laquelle je savais que ce roman serait le premier que j'achèterai pour la rentrée littéraire :o)
Et je n'ai pas été déçue ! Au contraire, j'ai été portée par l'histoire de ces 22 personnages qui se croisent dans cette station balnéaire du Var, par l'intrigue policière autour de l'agression d'Antoine, star locale du foot, tête brûlée ingérable, en marge...
Il y a dans chacun d'eux le portrait d'une France un peu perdue, désabusée, inquiète, il y a aussi beaucoup d'amour (contrarié, absolu, mal montré...) malgré la crise et la misère. L'ensemble est dense, intense, fourmillant, la narration offre un regard lucide sur notre pays (et quelques traits d'humour ou certains constats bien sentis !) en dévoilant pourtant une certaine tendresse, une poésie.
Ça reste un roman d'espoir, et non pas comme j'ai pu le lire "un roman pour trentenaire dépressif".
Bref...j'ai adoré ! (évidemment !)
Pour trentenaire dépressif ? C'est dur effectivement. Il y a malheureusement bon nombre de gens qui écrivent sur les livres qui portent un regard condescendant sur Adam. C'est dommage, mais heureusement, nous n'en faisons pas partie ;)
RépondreSupprimerC'est un peu casse-pieds ces préjugés sur l'auteur à force...en tout cas, ce roman-là m'a beaucoup plu, justement moins sombre que "Les lisières"...
SupprimerJe vais le lire grâce à PM et les matchs de la rentrée littéraire : j'ai hâte ! :D
RépondreSupprimerJ'espère que tu vas aimer ;o)
SupprimerMon dernier billet : un roman que j'ai également beaucoup aimé et qui me donne envie de lire d'autres Olivier Adam... Surprise pour moi qui étais pleine d'a priori... Comme quoi ;-)
RépondreSupprimerJe dois reconnaitre que je me retrouve dans ce commentaire! Je n'en renierai pas une seule ligne ;-)
SupprimerTu as raison, le nombre impressionnant de narrateurs peut faire penser au "Coeur qui tourne". Une chose est certaine, je veux lire mon premier Olivier Adam!
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