Ce qu’en dit l’éditeur :
Paris, dans les années 1960. Nathan, un marionnettiste d’une
trentaine d’années, apprend le décès soudain de son père avec
lequel il était brouillé depuis plus de vingt ans. Cet ex-romancier
à succès au caractère ombrageux lègue à son fils le Palais des
Ombres, une demeure à la sinistre réputation dont tous les
propriétaires sont morts dans d’étranges circonstances, ainsi
qu’un contrat signé en lettres de sang avec un éditeur sulfureux
qui contraint Nathan à livrer un manuscrit dont il n’a jamais
entendu parler…
Commence alors pour le jeune homme à la vie
jusqu’ici plutôt terne une quête incroyable et inquiétante, pour
retrouver ce manuscrit qui suscite, semble-t-il, bien des
convoitises. Une quête peuplée d’ombres qui révélera de lourds
secrets familiaux liés aux heures sombres de l’Occupation. Car le
Palais des Ombres est bien plus qu’une simple maison, il regorge de
faux-semblants et de pièges que Nathan devra déjouer pour découvrir
sa véritable identité.
Un roman ambitieux aux multiples
rebondissements.
Maxence FERMINE, auteur du
best-seller "Neige", construit une œuvre singulière où la poésie se
mêle à la fiction. Après une incursion remarquée dans la
littérature jeunesse avec la trilogie de "La Petite Marchande de
rêves", il revient avec un roman ambitieux, "Le Palais des Ombres".
Ce
que j’en ai pensé :
J’avais repéré ce roman dès sa sortie début octobre, attirée par la couverture et par une histoire qui n’est pas sans rappeler les romans de ZAFON. Je me suis laissée prendre au jeu et je n’ai pas regretté mon choix : le roman est agréable à lire, l’intrigue savamment menée (bien que le suspens soit un peu léger) et la prose suffisamment évocatrice pour laisser l’imagination dessiner l’atmosphère de cette maison qui, finalement, est presque l’héroïne du livre.
J’ai souri en lisant les déambulations du héros-narrateur dans Paris (et les références à l’Occupation, les rencontres dans un café !) , façon MODIANO dans une ambiance très noir et blanc; j’ai retrouvé l’atmosphère gothique qui nimbe les romans de ZAFON ; apprécié les réflexions sur la littérature (quelques phrases savoureuses).
J'aurais pourtant apprécié que la psychologie des personnages soit plus travaillée ou que certains passages soient plus développés et il m’a semblé souvent que je lisais un roman pour jeunes ados et que le rythme narratif était parfois trop rapide. Entre roman policier et roman fantastique, c'était une belle lecture !
J’avais repéré ce roman dès sa sortie début octobre, attirée par la couverture et par une histoire qui n’est pas sans rappeler les romans de ZAFON. Je me suis laissée prendre au jeu et je n’ai pas regretté mon choix : le roman est agréable à lire, l’intrigue savamment menée (bien que le suspens soit un peu léger) et la prose suffisamment évocatrice pour laisser l’imagination dessiner l’atmosphère de cette maison qui, finalement, est presque l’héroïne du livre.
J’ai souri en lisant les déambulations du héros-narrateur dans Paris (et les références à l’Occupation, les rencontres dans un café !) , façon MODIANO dans une ambiance très noir et blanc; j’ai retrouvé l’atmosphère gothique qui nimbe les romans de ZAFON ; apprécié les réflexions sur la littérature (quelques phrases savoureuses).
J'aurais pourtant apprécié que la psychologie des personnages soit plus travaillée ou que certains passages soient plus développés et il m’a semblé souvent que je lisais un roman pour jeunes ados et que le rythme narratif était parfois trop rapide. Entre roman policier et roman fantastique, c'était une belle lecture !
Extraits :
"Ce n'est que vers 15h, après avoir goûté aux effluves de son cigare, qu'il passait enfin à la face obscure de son métier : écouter les jérémiades de la flopée d'auteurs égocentriques qui, sûrs de leur talent, campaient de jour comme de nuit devant la porte de son bureau, réclamant toujours plus d'argent et de considération, encore étonnés que la République des Lettres ne soit pas à genoux devant eux, rejetant la faute de leur insuccès sur l'incompétence des libraires, la cupidité des diffuseurs ou le manque de discernement des lecteurs à qui les critiques littéraires, tous corrompus et se tenant les coudes dans un renvoi d'ascenseur incessant, faisaient avaler des couleuvres de la taille d'un boa constrictor."
"En littérature, les voies du best-seller sont si impénétrables que Dieu lui-même, s'il était lecteur dans une maison d'édition, ne s'y retrouverait pas."
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