éd Payot Rivages - 336 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Western des origines, véritable épopée fondatrice, tantôt lyrique,
dramatique ou burlesque, Faillir être flingué est d’abord une vibrante
célébration des frontières mouvantes de l’imaginaire.
Un souffle parcourt l’espace inhospitalier des prairies vierges du Far-West, aux abords d’une ville naissante vers laquelle toutes les pistes convergent. C’est celui d’Eau-qui-court-sur-la plaine, une jeune Indienne dont tout le clan a été décimé, et qui, depuis, déploie ses talents de guérisseuse aussi bien au bénéfice des Blancs que des Indiens.
Elle rencontrera les frères Brad et Jeff traversant les grands espaces avec leur vieille mère mourante dans un chariot brinquebalant tiré par deux bœufs opiniâtres ; Gifford qui manque de mourir de la variole et qu’elle sauve in extremis ; Elie poursuivi par Bird Boisverd dont il a dérobé la monture, Arcadia, la musicienne itinérante, qui s’est fait voler son archet par la bande de Quibble. Et tant d’autres personnages, dont les destins singuliers, tels les fils entretissés d’une même pelote multicolore, composent une fresque sauvage où le mythe de l’Ouest américain, revisité avec audace et brio, s’offre comme un espace de partage encore poreux, ouvert à tous les trafics, à tous les transits, à toutes les itinérances.
Un souffle parcourt l’espace inhospitalier des prairies vierges du Far-West, aux abords d’une ville naissante vers laquelle toutes les pistes convergent. C’est celui d’Eau-qui-court-sur-la plaine, une jeune Indienne dont tout le clan a été décimé, et qui, depuis, déploie ses talents de guérisseuse aussi bien au bénéfice des Blancs que des Indiens.
Elle rencontrera les frères Brad et Jeff traversant les grands espaces avec leur vieille mère mourante dans un chariot brinquebalant tiré par deux bœufs opiniâtres ; Gifford qui manque de mourir de la variole et qu’elle sauve in extremis ; Elie poursuivi par Bird Boisverd dont il a dérobé la monture, Arcadia, la musicienne itinérante, qui s’est fait voler son archet par la bande de Quibble. Et tant d’autres personnages, dont les destins singuliers, tels les fils entretissés d’une même pelote multicolore, composent une fresque sauvage où le mythe de l’Ouest américain, revisité avec audace et brio, s’offre comme un espace de partage encore poreux, ouvert à tous les trafics, à tous les transits, à toutes les itinérances.
Céline Minard, née en 1969, est l’auteur de plusieurs romans, dont Le Dernier Monde
(2007),
Bastard Battle (2008, mention spéciale du Prix Wepler), Olimpia
(2010) et So long Luise (2011).
Tous ses livres ont été salués par la critique pour leur style exigeant et leur virtuosité narrative.
Tous ses livres ont été salués par la critique pour leur style exigeant et leur virtuosité narrative.
Elle est considérée aujourd'hui comme
l'une des voix les plus originales de la littérature contemporaine.
Ce que j'en ai pensé :
WAOUH !
Quel roman !! Vivant, vibrant, différent ! Une vraie belle histoire à la fois sauvage et poétique, brute et délicate, un souffle vrai, des pages que j'ai tournées sans m'en rendre compte !
Une vraie formidable épopée dans l'Ouest américain, au milieu de la prairie, des collines peuplées d'indiens, dans cette petite ville au milieu de nulle part où des hommes que le destin réunit se rejoignent, s'entraident, hésitent à s'entretuer, s'aiment et aiment.
Un vrai beau roman, avec une histoire qui tient la route, qui tient en haleine, qui donne à voir le choc des cultures, la peur, l'espoir. Le tout dosé de descriptions savamment travaillées où le souffle du vent dans les hautes herbes emporte les hommes, les chevaux, où les colts sont à portée de main et le verre de whisky servi au saloon ! Pas seulement un western à la John Wayne mais une atmosphère, une ouverture vers les grands espaces !
Mille bravos à Céline MINARD, elle m'a fait voyager, frissonner, rêver et franchement, c'est une prouesse ! J'aime cette littérature forte, chargée d'émotions et d'images et je me suis laissée entrainer par les destins de Brad, Josh, Jeffrey, Elie, Zébulon, Eau-qui-court-sur-la-plaine, Sally, ses filles de joie et les autres ;o)
Tu as été beaucoup plus emballée que moi dis donc, mais je comprends , car j'ai vraiment aimé la deuxième partie, mais toute la première a été plus difficile pour moi.
RépondreSupprimerton enthousiasme fait plaisir :-)
RépondreSupprimermoi je l'ai fini aux forceps, le style m'a laissée au bord de la route, je ne l'ai pas trouvé évident du tout à lire...
Hou Hou, Le p'tit Duc aime bien les avis tranchés.. . Pour le coup il va falloir investir pour se positionner ! Ton Waouh, qui vient du cœur me donne très envi de tenter l'aventure. @bientôt, Grybouille.
RépondreSupprimerTu me convaincs presque de le lire tellement ton avis est positif! Mais pour le moment, j'ai plein d'autres romans à lire...
RépondreSupprimerJe n'avais pas repéré ce livre et maintenant je rêve de le lire ^^
RépondreSupprimerBon encore un livre à ajouter dans la liste à acheter puis lire alors.
RépondreSupprimerC'est obligé vu ta critique :)