éd Stock - 198 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d’Air France, le Constellation,
lancé par l’extravagant M. Howard Hughes, accueille trente-sept
passagers. Le 28 octobre, l’avion ne répond plus à la tour de contrôle.
Il a disparu en descendant sur l’île Santa Maria, dans l’archipel des
Açores. Aucun survivant. La question que pose Adrien Bosc dans cet
ambitieux premier roman n’est pas tant comment, mais pourquoi ? Quel est
l’enchaînement d’infimes causalités qui, mises bout à bout, ont
précipité l’avion vers le mont Redondo ? Quel est le hasard objectif,
notion chère aux surréalistes, qui rend « nécessaire » ce tombeau
d’acier ? Et qui sont les passagers ? Si l’on connaît Marcel Cerdan,
l’amant boxeur d’Édith Piaf, si l’on se souvient de cette musicienne
prodige que fut Ginette Neveu, dont une partie du violon sera retrouvée
des années après, l’auteur lie les destins entre eux. « Entendre les
morts, écrire leur légende minuscule et offrir à quarantehuit hommes et
femmes, comme autant de constellations, vie et récit. »
Né à Avignon en 1986, Adrien Bosc a fondé les Éditions
du Sous-Sol qui publient les revues Feuilleton et Desports.
Ce que j'en ai pensé :
Je m'en doutais un peu...J'avais quelques réticences à lire ce premier roman et j'ai constaté que c'était fondé. J'ai vérifié, après une heure de lecture, si le livre comportait la mention "roman" ou "récit" tant on est éloigné dans cette écriture du romanesque.
Les faits sont alignés, précis, à la manière journalistique, avec seulement parfois quelques jolies tournures de phrases. C'est presque tout !
Comme j'ai été déçue qu'Adrien Bosc n'en profite pas pour broder, nous faire rêver, inventer des histoires ! Ça manque de romanesque,c'est souvent plein de détails inutiles (à mon avis), et parmi les passagers "oubliés", ou en tout cas pas célèbres, qui avaient pris place dans cet avion, il y avait sans doute de quoi raconter des histoires ! Le propre d'un roman étant de pouvoir broder, inventer, imaginer...
On a donc dans ces pages quelques chose qui s'apparente plus à une enquête (et le mail d'Adrien BOSC au fils d'un des disparus le confirme), à une relation factuelle, un amas de faits liés de près ou de loin au crash sans toutefois être emportés par la narration.
Je n'ai pas aimé non plus les dernières pages où apparait de façon presque incongrue Blaise Cendrars et cette histoire de date de naissance erronée.
Je ne comprends donc pas du tout l'engouement autour de ce "roman" et je ne m'explique pas qu'il ait été présent sur les listes du Goncourt, du Renaudot, de l'Interallié et du Décembre. Ni qu'il ait remporté le Grand Prix de l'Académie française...J'ai lu depuis septembre des lignes célébrant bien mieux la langue française que ce texte...
Dommage !
J'aimerais vraiment beaucoup le lire (d'ailleurs je cherche quelqu'un pour faire un troc de livre si cela t'intéresse ^^) pour me faire mon propre avis :)
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