éd de L'OLIVIER - mai 2014 - 272 pages
traduction de Carine Chichereau
en poche chez POINTS
Ce qu'en dit l'éditeur :
« Ruth s’est réveillée à quatre heures du matin et son cerveau endormi lui a murmuré : “Tigre”. »
Ruth
Fields, 75 ans, vit seule avec ses chats dans une maison isolée de la
côte australienne. Sa santé décline, mais elle tient à son indépendance.
La vie s’écoule lentement, bercée par le rythme des vagues et le bruit
du vent. Mais certaines nuits, Ruth entend un tigre rugir dans son
salon. Est-elle en train de perdre la tête ? Ou est-ce une manigance de
Frida, son aide-ménagère depuis peu à son service ? À mesure que
surgissent de troublants détails, chacune des deux femmes va s’accuser
d’être une menace pour l’autre, et l'on ne sait à qui se fier. Tout cela
finira mal, c'est certain.
L’Invité du soir est un
huis-clos à l’ambiance hitchcockienne, où « l’inquiétante étrangeté »
règne en maître. Au fil d’un suspens implacable, Fiona McFarlane
esquisse un émouvant portrait du dernier âge de la vie, et interroge
l’origine de nos peurs, réelles ou fantasmées.
Fiona McFarlane vit à Sydney. L’Invité du soir est son premier roman.
Acclamé par la critique, classé parmi les meilleurs livres de l'année
2013,
il est traduit dans le monde entier.
Ce que j'en ai pensé :
Y a-t-il réellement un tigre dans le salon de Ruth ? ou s'agit-il seulement d'un effet de cette drôle de maladie qui paralyse le cerveau des vieilles personnes ?
Etrange, addictif, voila ce qui vient à l'esprit à mesure que se tournent les pages de ce roman où la vieillesse étiole, où le diable se cache dans les "meilleures" intentions. C'est l'histoire d'un abandon, d'une reddition de femme âgée, des vies qui passent, de manigances. On est souvent proche du thriller, dans une atmosphère lourde d'enfermement, de cercle vicieux où la victime craint de devenir bourreau (et vice-versa).
Un très bon premier roman !
Etrange, addictif, voila ce qui vient à l'esprit à mesure que se tournent les pages de ce roman où la vieillesse étiole, où le diable se cache dans les "meilleures" intentions. C'est l'histoire d'un abandon, d'une reddition de femme âgée, des vies qui passent, de manigances. On est souvent proche du thriller, dans une atmosphère lourde d'enfermement, de cercle vicieux où la victime craint de devenir bourreau (et vice-versa).
Un très bon premier roman !
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