Une fille parfaite - Mary KUBICA

éd MOSAÎC - avril 2015 - 400 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :
« Je la suis depuis plusieurs jours. Je sais où elle fait ses courses, où elle travaille. Je ne connais pas la couleur de ses yeux, l’intensité de son regard quand elle a peur. Mais je le saurai bientôt. »
Incapable de dire non au séduisant et énigmatique inconnu qu’elle vient de rencontrer dans un bar, Mia Dennett, jeune héritière d’une des familles les plus en vue de Chicago, accepte de le suivre jusqu’à chez lui. Sans savoir qu’elle a commis une grave erreur. Et qu’après ce soir-là rien, jamais, ne sera plus comme avant.

Avec Une fille parfaite, Mary Kubica mène un récit à trois voix fondé sur une construction incroyablement précise et ingénieuse. Sans jamais le déflorer, l’auteur confère profondeur et intensité au mystère qui entoure le kidnapping de Mia — jusqu’à la révélation finale qui fait voler en éclats les apparences et donne toute son ampleur à cette histoire bouleversante.
Vous n’oublierez pas Une fille parfaite.
Vous n’oublierez pas Mia.
 Après des études d’arts et d’histoire de la littérature américaine, 
Mary Kubica a d’abord été enseignante. Cette passionnée 
de Dickens et d'Hemingway vit près de Chicago.
Ce que j'en ai pensé :
Impossible de lâcher ce roman une fois embarquée avec Mia et Colin dans ce pick-up qui les conduit dans un chalet isole ! Impossible de trop en dire pour ne rien dévoiler de cette intrigue machiavélique !
Le roman alterne les points de vue, celui de Colin le ravisseur, celui de Gabe le flic chargé de l'enquête et celui d'Eve la mère de Mia.  Celle-ci, victime d'un choc traumatique, est amnésique, elle ne donnera sa version qu'au tout dernier chapitre.
Si la forme narrative et l'utilisation du présent de l'indicatif, y compris pour raconter ce qui s'est passé "précédemment" m'ont un peu désarçonnée, j'ai été captivée par cette histoire où la manipulation et les secrets s'entremêlent. Pourtant le rythme n'est pas trépidant comme dans d'autres thrillers où le flic joue la montre pour retrouver la victime.
C'est un polar intelligent où on se surprend à ressentir de l'empathie pour le ravisseur, un peu comme si, en tant que lecteur, on était frappé du syndrome de Stockholm ! J'ai apprécié le profil des protagonistes, pas de manichéisme, juste des personnages presque ordinaires, tour à tour faillibles, fragiles.
Bref, je me suis régalée et j'ai laissé de côté avec le plus grand plaisir les préjugés que je pouvais avoir sur les éditions Harlequin (dont Mosaïc est une collection) : pas de sentiment à l'eau de rose dans ce polar, pas de sexe...
Une belle découverte !

Je remercie BABELIO et les éditions MOSAÏC 
pour leur confiance et pour ce moment de lecture très apprécié !


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