éd Stock - 216 pages
à paraître le 19 août 2015
Ce qu'en dit l'éditeur :
« Elle n’a pas le choix, elle doit partir. À Santa Cruz, tout est fermé,
plus rien ne circule, l’argent, les gens, même les fruits pourrissent
sur les arbres. Les femmes partent les unes après les autres, de plus en
plus loin. Comment trouver du travail, un logement, quand on ne connaît
personne ? Ni la langue, ni les rues, ni ce qu’on mange, ni les règles ?
»Née en Bolivie dans une famille indigène, Azul a grandi dans
un paradis où les fruits, les fleurs, les couleurs, les goûts
prospéraient. Immigrée économique, laissant mari et enfants, langue et
robes indiennes, rites et prières, elle va découvrir l’Europe et ses
riches propriétaires. Comment montrer à ses patronnes ce que leurs yeux
ne voient pas du monde ? Comment conserver la bonté reçue dans l’enfance
?
Romancière, Colombe Schneck a publié, entre autres, chez Stock,
L’Increvable Monsieur Schneck, Val de Grâce et, aux éditions Grasset,
La Réparation, traduit dans plusieurs pays, et un récit, Dix-sept ans.
Ce que j'en ai pensé :
L'auteur a rencontré une bolivienne à Paris, déracinée, loin de son pays et de sa famille. Son histoire est celle qu'elle nous raconte, le choc entre deux mondes (la Bolivie en crise où tout manque et l'Europe de l'abondance) et entre deux "philosophies" (des montagnes andines où se pratiquent l'entraide et l'échange et Paris où chacun vit replié sur soi, enfermé dans une bulle).
Azul s'adapte, souffre et grandit tout à la fois, offre plus qu'elle ne reçoit.
Azul s'adapte, souffre et grandit tout à la fois, offre plus qu'elle ne reçoit.
Tout en douceur, tout en don de soi, on suit Azul de misère en partages, son plumeau à la main et sa détresse qu'elle dissimule bien vite sous un optimisme contagieux.
J'ai ressenti une immense empathie pour le personnage, je me suis surprise à souhaiter connaître Azul dans sa maison aux murs peints de couleurs vives.
J'ai rêvé aussi en lisant les très belles descriptions de la Bolivie, des fruits en quantité (ah le verger paradisiaque où a grandi Azul !! un Eden !), bref je me suis régalée !
J'ai rêvé aussi en lisant les très belles descriptions de la Bolivie, des fruits en quantité (ah le verger paradisiaque où a grandi Azul !! un Eden !), bref je me suis régalée !
Merci aux éditions Stock de m'avoir permis cette lecture en avant-première et à Julia de sa confiance ;o)
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