éd Payot-Rivages - août 2015 - 448 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Une maison qui brûle à l'horizon ; un homme, Duane, qui se met en danger
pour venir en aide à un petit garçon qu'il connaît à peine ; une femme,
Mary Beth, serveuse dans un dîner perdu en plein milieu de l'Indiana,
forcée de faire à nouveau face à un passé qu'elle avait tenté de fuir ;
et un couple, Paul et Martha, pourtant sans histoires, qui laisseront un
soir de tempête, entrer chez eux un mal bien plus dévastateur.
Qu'est-ce qui unit tous ces personnages ? Quel secret les lie ?
C'est à
ce grand puzzle que nous convie ici Jérémy Fel, dans une atmosphère
énigmatique et troublante entre Twin Peaks et les romans de Joyce Carol
Oates.
Jérémy Fel a été scénariste de courts-métrages.
Il a également créé une librairie à Rouen.
Ce que j'en ai pensé :
Un roman qui démarre comme un catalogue de nouvelles où s'étale une violence sordide (maltraitance, viols, meurtres se succèdent), où les personnages, tous plus sadiques ou pervers les uns que les autres, tous marqués par des cauchemars d'enfance (monstres sous le lit ou tapis dans les bois), finissent par se croiser et s'entretuer...
Je n'ai finalement pas été convaincue ! Si l'histoire de Marie-Beth, de Walter son bourreau et de leur fils m'a intéressée, j'ai considérée qu'à elle-seule elle aurait pu fournir assez d'éléments pour nourrir ce roman (que j'ai fini par trouver trop long, vaguement ennuyeux, débordant de détails inutiles et de clichés convenus) sans que les autres personnages parasitent la narration.
C'est donc ce fouillis de situations, cette surenchère de violence (qui m'a semblé souvent gratuite, inutile, et qui finit par appesantir la narration) , qui ont fini par me lasser alors que certains thèmes auraient gagné en force s'ils avaient été les seuls à être développés (violence induite par une homosexualité mal ou pas assumée) sans compter que je me suis souvent perdue dans le texte qui mélange réel et rêves...
Je n'ai finalement pas été convaincue ! Si l'histoire de Marie-Beth, de Walter son bourreau et de leur fils m'a intéressée, j'ai considérée qu'à elle-seule elle aurait pu fournir assez d'éléments pour nourrir ce roman (que j'ai fini par trouver trop long, vaguement ennuyeux, débordant de détails inutiles et de clichés convenus) sans que les autres personnages parasitent la narration.
C'est donc ce fouillis de situations, cette surenchère de violence (qui m'a semblé souvent gratuite, inutile, et qui finit par appesantir la narration) , qui ont fini par me lasser alors que certains thèmes auraient gagné en force s'ils avaient été les seuls à être développés (violence induite par une homosexualité mal ou pas assumée) sans compter que je me suis souvent perdue dans le texte qui mélange réel et rêves...
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