Editions Stock - collection La bleue
Parution : 4 mai 2016
360 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Dans les douces collines de Toscane, le Monstre de Florence a
sauvagement assassiné sept jeunes couples entre 1968 et 1985. Cet
horrible fait divers a inspiré films et romans, dont Le Silence des
agneaux. Mais le principal suspect est mort en attendant un énième
procès et le silence a recouvert toute l’histoire... Jusqu’au jour où
filles et garçons recommencent à tomber, fauchés par un serial killer
étrangement semblable à celui d’autrefois. Le Monstre est-il revenu ?
A-t-on commis une erreur à l’époque ?
Le capitaine des carabiniers Jacopo D’Orto mène l’enquête. Proche de la retraite, il n’a plus rien à perdre. Dans une course contre la montre, il fouille la fosse où la boue des mystères italiens s’est amassée. Depuis la Renaissance, le mal refait régulièrement surface dans ce pays qui semble béni des Dieux. L’Italie actuelle paraît pourtant purifiée de ses secrets… mais si, derrière les apparences, il n’y avait que chaos, violence et guerres de pouvoir ?
Le capitaine des carabiniers Jacopo D’Orto mène l’enquête. Proche de la retraite, il n’a plus rien à perdre. Dans une course contre la montre, il fouille la fosse où la boue des mystères italiens s’est amassée. Depuis la Renaissance, le mal refait régulièrement surface dans ce pays qui semble béni des Dieux. L’Italie actuelle paraît pourtant purifiée de ses secrets… mais si, derrière les apparences, il n’y avait que chaos, violence et guerres de pouvoir ?
Née à Padoue en Italie, Simonetta Greggio est notamment l’auteur, chez Stock, de La Douceur des hommes, Dolce Vita 1959-1979, L’Homme qui aimait ma femme et Les Nouveaux Monstres 1978-2014. Elle a également publié des nouvelles.
Ce que j'en ai pensé :
Simonetta Greggio change de registre ! Après les deux tomes de Dolce vita et des Nouveaux monstres qui évoquaient les années de plomb en Italie, elle flirte avec le polar et revient sur "le monstre de Florence", une affaire de meurtres qui a secoué l'Italie et qui n'a jamais été vraiment résolue ! Le tueur en série a d'ailleurs inspiré le personnage d'Hannibal Lecter...
(pour une vue sur cette série de meurtres, voir ici )
De 1968 à 1985, il tue huit fois, en suivant un rituel quasi immuable : il surprend des amoureux en pleins ébats dans leur véhicule et sa cruauté semble sans limites : les corps des femmes sont retrouvés atrocement mutilés. L 'enquête elle-même devient monstrueuse : 56000 pages de dossier, des dizaines de milliers de personnes interrogées, des procès retentissants, trois hommes arrêtés, condamnés à de lourdes peines.
(pour une vue sur cette série de meurtres, voir ici )
De 1968 à 1985, il tue huit fois, en suivant un rituel quasi immuable : il surprend des amoureux en pleins ébats dans leur véhicule et sa cruauté semble sans limites : les corps des femmes sont retrouvés atrocement mutilés. L 'enquête elle-même devient monstrueuse : 56000 pages de dossier, des dizaines de milliers de personnes interrogées, des procès retentissants, trois hommes arrêtés, condamnés à de lourdes peines.
Narration un brin déroutante quand les mots s'étalent en logorrhée, intrigue parfois téléguidée (que vient faire Charles Manson dans cette affaire ?), et même si j'ai eu la sensation d'être un peu passée à côté, ce roman se lit pourtant d'une traite.
Les personnages, Jacopo le flic, Miles le prof de littérature, Indie sa fille, sont habilement travaillés et permettent de s'attacher à l'histoire qui flirte avec l'ésotérique et les sociétés secrètes. La conclusion de l'affaire toutefois est un peu facile, l'alternance de point de vue narratifs tentant d'expliquer ce qui s'est passé sans que cela soit réellement convaincant et crédible.
Mais il y a Florence, la ville, en points de suspension, dans sa splendeur et sa décadence !..
Il y a des bémols mais le plus l'emporte sur le moins. Je me dois de découvrir les auteurs italiens !
RépondreSupprimerj'ai lu plusieurs romans de Simonetta Greggio, et je n'ai jamais vraiment été convaincue...
RépondreSupprimerJ'avais commencé à lire ses nouvelles, qui ne m'avaient pas vraiment convaincu non plus.
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