Editions Points
Parution : janvier 2015
408 pages
Prix SNCF du polar 2016
Ce qu'en dit l'éditeur :
Enez Ar Droc'h. L'île des fous, comme
l'appellent les locaux. Pour Marko Voronine, clandestin traqué par la
mafia roumaine, Belz semblait l'endroit idéal pour se faire oublier.
Mais dans cette enclave portuaire, les étrangers ne sont pas aimés et
Marko se brouille avec un marin, Jugand. Quelques jours plus tard, son
cadavre mutilé est découvert. Marko sait son temps compté et la fuite
impossible.
Emmanuel Grand, né à Versailles en 1966, a passé son enfance en Vendée, à vingt kilomètres de la côte atlantique. Terminus Belz est son premier roman. Il est responsable du design du site web d’un grand opérateur téléphonique.
Ce que j'en ai pensé :
Mafia, trafic d'êtres humains, vengeance, grandes marées, légendes bretonnes et croyances populaires...De bons ingrédients pour un polar mené tambour battant par Emmanuel Grand. Pour un premier polar, c'est très réussi ! Parce qu'on s'attache aux personnages, Marko d'abord, exilé loin de l'Ukraine, poursuivi par la mafia, bon gars dans le fond et qui ne sait plus comment gérer la situation...
Qui sont les bons, les méchants ? Habilement menée parce qu'elle a l'intelligence de mélanger danger réel et contemporain avec les "sorcelleries" bretonnes, cette intrigue emporte le lecteur ! Y aurait-il quelques incohérences temporelles, peu importe...On se lie aux figures, aux personnalités, on redouble d'empathie pour Marko qui, décidément a mis les pieds où il ne fallait pas et n'est pas capable d'interpréter les signes précurseurs de la catastrophe.
Étonnamment, alors que le second roman d'Emmanuel Grand était plus convenu, cet opus révèle un talent singulier : tant dans les descriptions de la lande bretonne que dans la psychologie des personnages, la narration est fine et forte.
Par contre, pitié M. Grand, page 327 de l'édition poche : quiconque arrive de Montpellier via Nissan Lez Enserune ne pourrait trouver judicieux de passer d'abord par Castelnaudary pour approcher Carcassonne !!! Dommage pour la crédibilité !
Emmanuel Grand, né à Versailles en 1966, a passé son enfance en Vendée, à vingt kilomètres de la côte atlantique. Terminus Belz est son premier roman. Il est responsable du design du site web d’un grand opérateur téléphonique.
Ce que j'en ai pensé :
Mafia, trafic d'êtres humains, vengeance, grandes marées, légendes bretonnes et croyances populaires...De bons ingrédients pour un polar mené tambour battant par Emmanuel Grand. Pour un premier polar, c'est très réussi ! Parce qu'on s'attache aux personnages, Marko d'abord, exilé loin de l'Ukraine, poursuivi par la mafia, bon gars dans le fond et qui ne sait plus comment gérer la situation...
Qui sont les bons, les méchants ? Habilement menée parce qu'elle a l'intelligence de mélanger danger réel et contemporain avec les "sorcelleries" bretonnes, cette intrigue emporte le lecteur ! Y aurait-il quelques incohérences temporelles, peu importe...On se lie aux figures, aux personnalités, on redouble d'empathie pour Marko qui, décidément a mis les pieds où il ne fallait pas et n'est pas capable d'interpréter les signes précurseurs de la catastrophe.
Étonnamment, alors que le second roman d'Emmanuel Grand était plus convenu, cet opus révèle un talent singulier : tant dans les descriptions de la lande bretonne que dans la psychologie des personnages, la narration est fine et forte.
Par contre, pitié M. Grand, page 327 de l'édition poche : quiconque arrive de Montpellier via Nissan Lez Enserune ne pourrait trouver judicieux de passer d'abord par Castelnaudary pour approcher Carcassonne !!! Dommage pour la crédibilité !
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