Editions La Baconnière
Parution : 19 août 2016
128 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Treize nouvelles sur le thème, plus ou moins apparent, de la rupture et
de la recomposition. On s’y immerge, pour la plupart, dans des scènes
tirées du quotidien - une entraide au bureau entre collègues, une prise
de pouvoir au sein d’une association, les envies d’un adolescent dans un
village isolé ou une crise de colère en face d’un immeuble. Des détails
symboliques, comiques ou absurdes, de plus en plus présents, malmènent
pourtant la réalité. Ces petites histoires, dont témoigne un observateur
scrupuleux et attentif, glissent vers des expériences altérées.
Travaillée mais concise, l’écriture révèle des personnages exsapérés, heureux, ennuyés ou encombrés, juste avant un basculement.
Une des nouvelles du recueil, Molly, a reçu en 2012 le Prix « Naples raconte » de la prestigieuse université de traduction, L’Orientale de Naples.
Travaillée mais concise, l’écriture révèle des personnages exsapérés, heureux, ennuyés ou encombrés, juste avant un basculement.
Une des nouvelles du recueil, Molly, a reçu en 2012 le Prix « Naples raconte » de la prestigieuse université de traduction, L’Orientale de Naples.
Né à Lausanne en 1977, Alain Freudiger a étudié l’histoire du cinéma. Il
est écrivain, critique de cinéma, compositeur de pièces sonores et
travaille actuellement comme documentaliste aux archives de la Radio
Suisse romande. Après avoir écrit pour la revue « Film », il a
collaboré à la revue critique « Décadrages ».
Ce que j'en ai pensé :
Saynètes croquées sur le vif où le fil conducteur, le lien entre ces historiettes disparates (et souvent un peu bizarres) semble être la solitude : celle qui accable un vieil homme seul, celle qui accentue la colère d'un père, celle encore qui rejette ce membre d'une association...
Une humanité un peu à l'abandon, perdue dans sa tristesse et dans des situations parfois cocasses, parfois teintées de nostalgie.
Il y a pourtant dans toutes ces nouvelles une grande tendresse pour ces personnages un peu de guingois, un peu cabossés : j'ai beaucoup aimé Molly et ses illusions déçues, ou encore Flambeaux ; j'ai souri en lisant A la plus belle ;o)
Dommage cependant que l'ensemble soit inégal, je n'ai pas compris le sens de certains récits (je pense à Espagnes qui donne son titre au recueil : l'histoire d'une "construction" soudain rongée par les vers ?) et j'ai trouvé certaines chutes un peu "conceptuelles".
Merci à Babelio et aux éditions La Baconnière pour ce recueil qui se lit avec plaisir !
Typiquement le genre de recueil de nouvelles que j'aime !
RépondreSupprimer