Editions Actes Sud
Parution : août 2011
Traduction : Andreas Saint-Bonnet
400 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Le jour de la rentrée, deux enfants découvrent un spectacle
cauchemardesque dans le gymnase de leur école. Cinq corps d’hommes ont
été mutilés à la tronçonneuse avant d’être pendus au plafond dans une
mise en scène d’une précision terrifiante. L’inspecteur en chef Simonsen
interrompt aussitôt ses vacances avec sa fille et rentre à Copenhague
pour prendre la direction de l’enquête. Dès les premiers
interrogatoires, l’étrange concierge de l’école, un marginal qui
dissimule un esprit retors derrière un alcoolisme de façade, tient des
propos contradictoires et délibérément provocateurs… L’identification
des corps est compliquée par leur état de mutilation, mais l’ablation
systématique des parties génitales ressemble à une signature. Au même
moment, un riche entrepreneur victime d’abus sexuels dans sa jeunesse
lance une vaste campagne de communication pour dénoncer le laxisme de la
justice danoise vis-à-vis des pédophiles. L’opinion publique s’empare
du débat, menaçant de parasiter l’enquête. Le concierge, de son côté,
échappe à la surveillance de la police et achève définitivement de
brouiller les pistes… Simonsen, qui a trop d’expérience pour ne pas se
méfier des coïncidences, comprend qu’il a affaire à un plan de grande
ampleur dont il ne connaît encore ni les tenants, ni les aboutissants…
Dans ce premier roman intense et foisonnant, Lotte et Søren Hammer
construisent une intrigue millimétrée et roublarde sur un sujet encore
largement tabou au Danemark. Dressant le portrait d’une opinion qui
prend fait et cause pour des meurtriers, les auteurs renvoient le
lecteur à ses propres certitudes éthiques.
Lotte et Søren Hammer sont frère et sœur. Phénomène au Danemark, déjà vendu dans quinze pays, Morte la bête est leur premier roman policier, et le début d’une série centrée sur l’inspecteur Konrad Simonsen et son équipe.
Ce que j'en ai pensé :
Quand un ennemi ou un individu malveillant est mort, il ne peut plus nuire. Morte la bête, mort le venin.
Les cadavres retrouvés dans une école, émasculés, défigurés à la tronçonneuse, étaient des pédophiles. Leur identification et l'arrestation du (ou des) criminel (s) est confiée à une équipe de flics à qui on donne tous les pouvoirs pour résoudre l'affaire.
Malgré une quatrième de couverture un peu bavarde, je m'attendais sans doute à quelques surprises. Sauf que le roman met rapidement des noms sur les 1ers suspects potentiels et sur les victimes et que le reste tourne autour de beaucoup de blabla, de confusion (j'avoue ne pas avoir tout compris parfois...assez étrange comme sensation !) et que j'ai dû un peu lutté pour finir ce polar.
Même en étant habituée aux rompols un peu "lents", j'ai trouvé que celui-ci manquait d'un peu de "vie". Les membres de l'équipe policière ne sont ni sympathiques ni antipathiques, l'inspecteur Simonsen malgré son intuition et son intelligence semble plus volontiers caractérisé par son obésité et sa fatigue. Et, encore plus étrange, les justiciers anti-pédophilie n'inspire aucune empathie, et les victimes aucune haine (un comble !).
Seul personnage intéressant à mes yeux, le concierge de l'école dont la personnalité est finement exploitée et suscite l'intérêt.
Pas un ratage complet, mais pas non plus une lecture enthousiasmante, dommage !
zut ! mais merci pour ma Pàl !
RépondreSupprimerPas un ratage mais pas loin quand même^^
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