Editions
Stock - Collection La Bleue
Parution
: 3 mai 2017
310
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Los
Angeles, aujourd’hui.
La
cérémonie des Oscars va commencer.
Plus
de trois mille personnes dans la salle.
Soudain,
une explosion.
Au
cœur du chaos, très vite, les rumeurs courent. Julia
Roberts, Steven Spielberg, Al Pacino… Qui est mort, qui est blessé ?
Dans cet Hollywood qui pleure ses icônes, Angie, une jeune réalisatrice française, Russ, un vieux producteur californien, et Burt, un humoriste new-yorkais, se croisent pendant quelques jours.
Roberts, Steven Spielberg, Al Pacino… Qui est mort, qui est blessé ?
Dans cet Hollywood qui pleure ses icônes, Angie, une jeune réalisatrice française, Russ, un vieux producteur californien, et Burt, un humoriste new-yorkais, se croisent pendant quelques jours.
Entre
amours perdues, sidération et passion du cinéma, chacun se demande
: de quoi sera fait le futur, sans tous ces visages familiers qui ont
façonné nos rêves ?
Née
en 1965, Ann
Scott est une romancière française. Auteur
de Superstars
sacré « premier roman pop français crédible » qui lui
a valu d'être qualifiée d'auteur culte, elle fait partie du
mouvement Génération
X
et on la classe également parmi les écrivains du postmodernisme.
Ce
que j'en ai pensé :
Trois
personnes dont les destins vont se croiser autour d'un attentat,
trois vies à la dérive : Burt, le comique, qui subit une
solitude sans nom et ne se sent à sa place nulle part, qui ressent
la vacuité de notre monde ; Angie, la cinéaste française,
amoureuse de Jeff qu'elle retrouve par hasard à Hollywood et qu'elle
accompagne à la cérémonie des Oscars ; et Russ, producteur de
la cérémonie, abattu par son veuvage tout neuf et qui ne parvient
pas à faire le deuil de Susan, malade d'un cancer et suicidée sur
la plage de Santa Monica,
Ann
Scott réussit un roman fascinant, purement addictif (ça faisait
bien longtemps que je ne m'étais pas couchée aussi tard, en me
rendant compte que j'avais chopé un sacré coup de soleil!) qui
décrypte le monde des « »stars » (et en lisant ce
roman, vous comprendrez pourquoi j'utilise des guillemets) et tout ce
qui l'entoure : la représentation d'un monde idéalisé mais
artificiel, la spontanéité (et la morbidité parfois) des réseaux
sociaux.
C'est
aussi, évidemment, un roman qui évoque l'horreur et le choc des
attentats, la difficile période du deuil (et ici, chaque personnage
vit le sien, différent, à sa manière, différente) et de la
reconstruction.
J'ai
tout aimé dans ce roman, la narration presque hypnotique,
complètement addictive, les personnages et leurs fragilités et
questionnements, et aussi cette vision, si vraie, de notre monde
actuel trop connecté, tous ces petits riens qui s'essaiment, ce
leitmotiv du dernier chapitre qui a fini par me faire pleurer
« j'avais une ferme en Afrique… » (Out of
Africa, un des plus beaux films du monde, avec Meryl Streep et
Robert Redford, morts tous les deux dans l'attentat…), les couchers
de soleil sur le pier…
Coup
de cœur !
Merci
à Valentine et aux Éditions Stock pour ce magnifique moment de
lecture ! Dommage que ce roman soit paru dans une période peu adéquate parce qu'il mériterait plus de visibilité tellement il est réussi !
Eva aussi a beaucoup beaucoup aimé !
ah j'étais sûre que tu allais l'aimer!! ravie de lire ton billet enthousiaste!
RépondreSupprimerJe suis en train de le lire, sur les conseils d'Eva. Pour le moment, je n'en suis qu'au premier tiers et même si je l'apprécie, je ne ressens pas d'effet addictif. Cela va peut-être venir ;)
RépondreSupprimerMe voilà très tentée.
RépondreSupprimerLes avis enthousiastes se multiplient, c'est un signe qui ne trompe pas !
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