Editions
de l'Iconoclaste
Parution
: 29 août 2018
265
pages
Prix du Roman FNAC 2018
(en lice pour les Prix Goncourt et le Renaudot 2018 )
Prix du Roman FNAC 2018
(en lice pour les Prix Goncourt et le Renaudot 2018 )
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Un
roman initiatique drôle et acide. Le manuel de survie d'une
guerrière en milieu hostile. La fureur de vivre.
Chez
eux, il y a quatre chambres. Celle du frère, la sienne, celle des
parents. Et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros
gibier. Un prédateur en puissance. La mère est transparente,
amibe craintive, soumise à ses humeurs.
Avec
son frère, Gilles, elle tente de déjouer ce quotidien saumâtre.
Ils jouent dans les carcasses des voitures de la casse en attendant
la petite musique qui annoncera l’arrivée du marchand de glaces.
Mais un jour, un violent accident vient faire bégayer le présent.
Et rien ne sera plus jamais comme avant.
Ce
que j'en ai pensé :
En plein dans le cœur !
Coup de foudre absolu pour ce
fascinant premier (!!!) roman d'une maîtrise incroyable, à
l'histoire qui oscille entre tendresse et violence, qui déroule une
rage libératrice et offre une héroïne parfaite, toute en féminité
et en énergie !
Je
suis bien embêtée, je ne sais quels mots utiliser pour rendre
compte de cette lecture qui m'a emportée, qui a tout dévoré.
Il
y a une telle énergie dans ce roman, une narration tellement bien
choisie, un rythme parfaitement maîtrisé, une tension parfaite,
qu'on pourrait ne pas croire qu'il s'agit d'un premier roman et que
les quelques jurys de prix littéraires d'automne ont inclus ce bijou
dans leurs listes de chouchous !
J'ai
connu presque tout le spectre des émotions à cette lecture, j'ai
adoré cette gamine (dont on ne connaîtra pas le prénom) qui lutte
pour voir renaître sur le visage de son petit frère les sourires
émerveillés de l'enfance, malgré le marchand de glace qui finit
avec la tronche en steak haché, malgré le "Monstre" (ce
père dingue de chasse, de télé et de whisky), malgré "l'amibe
aux cheveux mous" (cette mère soumise qui ne couine qu'à peine
quand le père de famille la bat), malgré toute cette ambiance qui
serait tellement glauque si l'auteur n'avait pas cette plume fluide,
légère, pleine d'espoir qui conte la construction d'une jeune
fille, sa découverte de la féminité, sa capacité (inouïe) de
résilience.
C'est
fort, c'est intense, c'est encore beaucoup plus tant ça transporte
!
Amélie
Nothomb, pendant La grande librairie, disait qu'il s'agissait
d'une guerre ! Sans aucun doute !
C'est
un vrai combat que mène cette ado en devenir qui lutte toute seule
pour le bonheur, qui grandit trop vite (mais très bien !) dans une
solitude émotionnelle au sein d'une famille bancale...
Le
meilleur de la rentrée littéraire d'automne à ce jour (selon moi
!).
Un coup de coeur de Virginie? Les Belges me ravissent de plus en plus... Je vais m'empresser de mettre la main dessus. Vivement son arrivée ici.
RépondreSupprimerTu ne le regretteras pas, c'est un roman super épatant !
SupprimerRhalala... Il va vraiment falloir que je surmonte mes réticences et que je finisse par le lire. Je ne lis que du bien, voire de l'excellent, à propos de ce roman.
RépondreSupprimerParce qu'il est excellent !!! Allez, hop ! on file chez son libraire ! ;o)
SupprimerJe suis en plein dedans et tout ce succès est amplement mérité (et je suis fière qu'elle soit Belge !)
RépondreSupprimerTu confirmes !! C'est vraiment amplement mérité ce succès ! Tu dois avoir plein de bonnes raisons d'être belge, mais celle-ci n'est pas la moindre :o)
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