Editions
Albin Michel
Parution
: 22 août 2018
352
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
La
toile du monde possède
le souffle sensuel et l’énergie des grands romans qui plient
la
réalité aux dimensions du rêve. Rêve de liberté d’une femme
venue d’un autre monde, rêve de métamorphose du Paris de
1900,
décor de l’Exposition universelle. Après Trois
mille chevaux-vapeur
et Équateur,
Antonin Varenne signe une œuvre saisissante et confirme la
singularité de son talent.
Aileen
Bowman, trente-cinq ans, journaliste, célibataire, est venue
couvrir
l’événement pour le New
York Tribune.
Née d’un baroudeur anglais et d’une française utopiste,
élevée
dans le décor sauvage des plaines du Nevada, Aileen est un
être
affranchi de tout lien et de toute morale, mue par sa
passion et ses
idéaux humanistes. Au fil d’un récit qui nous immerge au
cœur de
la ville en chantier, du métropolitain naissant aux
quartiers des
bordels chers aux peintres, la personnalité singulière
d’Aileen
se confond avec la ville lumière. Un portrait en miroir qui
dessine
la toile du monde, de l’Europe à l’Amérique, du XIXe
et au XXe
siècle, du passé d’Aileen à un destin qu’elle n’imagine pas.
Ce
que j'en ai pensé :
La
suite des aventures de Bowman ! J'avais tant aimé le
précédent
opus d'Antonin Varenne,
Equateur !!
Et
sans doute ai-je trop attendu de cette suite...
J'ai
aimé que l'intrigue se décale dans le Paris du début du
XXème
siècle, histoire de changer la perspective.
J'ai
commencé par beaucoup aimé Aileen Bowman, non-consensuelle,
femme
libre, en pantalons, dans une France encore franchement
réactionnaire, très coincée.
Et
puis, malgré ses rencontres avec des artistes, malgré sa
liberté,
Aileen a fini par me saouler, en mode féministe, et Antonin
Varenne m'a perdue entre la couverture
journalistique d'un événement planétaire (l'expo universelle
qui
donne de la matière à des passages superbes) et les
atermoiements
d'une cow-girl affranchie qui part à la recherche de ses
"origines".
C'est
sympa...mais.. J'ai zappé.
Tant
pis.
Pis,
pour être franche, il m'a manqué un peu de souffle, un peu
d'aventure, un peu plus de peps !
Moi j'ai aimé (surtout la partie sur le métropolitain, les changements) mais j'ai surtout senti que ce livre clôt la trilogie et signe la fin d'un siècle, la fin de quelque chose. Mais Arthur Bowman, ah quel type !
RépondreSupprimerc'est peut-être aussi ce qui m'a fichu un coup au moral LOL
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