Les fils de la poussière - Arnaldur INDRIDASON


Editions Métailié
Parution : 4 octobre 2018
Titre original : Synir dufsins
Traduction : Eric Boury
304 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

Paru en 1997, Les Fils de la poussière, premier roman d’Arnaldur Indridason, ouvre magistralement la voie au polar islandais.

Daniel, quadragénaire interné dans un hôpital psychiatrique de Reykjavík, se jette par la fenêtre sous les yeux de son frère Palmi. Au même moment, un vieil enseignant, qui a eu Daniel comme élève dans les années 60, meurt dans l’incendie de sa maison.

L’enquête est menée parallèlement par le frère de Daniel, libraire d’occasion, un tendre rongé par la culpabilité, et par une équipe de policiers parmi lesquels apparaît un certain Erlendur, aux côtés du premier de la classe Sigurdur Oli et d’Elinborg. Peu à peu, ils découvrent une triste histoire d’essais pharmaceutiques et génétiques menés sur une classe de cancres des bas quartiers, des gamins avec qui on peut tout se permettre.

Sens de la justice, personnages attachants, suspense glacé : dès ce premier thriller, on trouve tous les éléments qui vont faire le succès international qu’on connaît – et le génial Erlendur, bien sûr, tourmenté, maussade, sombre comme un ciel islandais !


Ce que j'en ai pensé :

Quelle bonne surprise cet été à l'annonce de la traduction du tout premier polar écrit par Indridason et sa parution à l'automne ! Chaque fois que je ferme l'un de ses romans, je sais que je vais trépigner avant le prochain !
Et croyez-moi, je n'ai pas été déçue, je l'ai même trouvé bien meilleur que la Trilogie des ombres !

On se retrouve aux origines du duo Erlendur/Sigurdur Oli dans une double-enquête dont les protagonistes de chacune ont des liens.
Nouvelle plongée dans ce pays peu ordinaire qu'est l'Islande, avec une société bouleversée par l'Occupation (la "situation") et qui tente de se projeter dans la modernité et oublie quelques laissés-pour-compte sur le bord du chemin dont les malades psychiatriques dont personne ne sait que faire ou ces populations misérables tombées dans la violence, la drogue ou l'alcoolisme qui vont pour certains être le laboratoire in vivo de groupes pharmaceutiques sans scrupules.

J'ai donc aimé ce duo de flics qui se découvrent, s'apprivoisent tant bien que mal mais j'ai aimé aussi tous les personnages "secondaires" qui traînent avec eux leurs histoires et leur détresse, leur culpabilité parfois.

C'est un polar qui traîne une sorte de désespoir, de malaise, mais qui donne les clés des caractères des personnages récurrents d'Indridason, tout en subtilité (et évidemment en non-dits !).

Il reste encore un opus non traduit par Métailié, mais il me tarde que ça soit fait !

8 commentaires:

  1. Ravie que tu aies aimé et j'ai la confirmation que l'opus suivant est en cours de traduction ;-)

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  2. Celui-là, je l'attends. Il me tarde de retrouver Erlendur et Sigurdur Oli. Ils me manquaient...

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  3. Je viens de le terminer et ai beaucoup aimé aussi - même si ce ne sera pas mon favori.

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    1. en fait, je crois que je l'ai plus aimé que la trilogie des ombres..mon favori c'est "Betty"

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  4. Bonsoir Virginie, ce roman m'attend dans ma pal. Et à part Le livre du roi, j'ai lu tous les romans d'Indridason. Mon préféré c'est Etranges rivages et j'ai aimé le 3ème tome de la trilogie des ombres. Bonne soirée.

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    1. "Le livre du roi" n'était pas mal ! C'est chaque fois un bon moment de lecture !
      Merci d'être passée ici ;o)

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