L'heure des fous - Nicolas LEBEL

Editions du Livre de Poche
Parution : 24 avril 2019
384 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

Paris. Un sans-abri est poignardé à mort sur une voie ferrée de la gare de Lyon. 

« Vous me réglez ça. Rapide et propre, qu’on n’y passe pas Noël », ordonne le commissaire au capitaine Mehrlicht et à son équipe, le lieutenant Dossantos, exalté du code pénal et du bon droit, le lieutenant Sophie Latour qui panique dans les flash mobs, et le lieutenant stagiaire Ménard, souffre-douleur du capitaine à tête de grenouille, amateur de sudoku et de répliques d’Audiard.

Mais ce qui s’annonçait comme un simple règlement de comptes entre SDF se complique une fois le cadavre identifié. L’affaire entraîne le groupe d’enquêteurs dans les méandres de la Jungle, nouvelle cour des miracles au cœur du bois de Vincennes, dans le dédale de l’illustre Sorbonne, jusqu’aux arrière-cours des troquets parisiens, pour s’achever en une course contre la montre dans les rues de la capitale. 

Il leur faut à tout prix empêcher que ne sonne l’heure des fous.

Ce que j'en ai pensé :

Un polar avec des dialogues aussi croustillants et hauts en couleur que ceux d'Audiard ? Je prends !

Et c'est vrai que l'équipe du capitaine Mehrlicht vaut le détour même si je l'ai trouvée un brin caricaturale : le dit capitaine a le verbe fort, le langage imagé certes, mais il ressemble presque à un personnage de BD ! 
J'ai été vite agacée par les stéréotypes déroulés et par certains tics de la narration ;  ça m'a presque insupportée que l'auteur écrive "ouaih" pour "ouais" à longueur de dialogues et que certaines expressions soient pour le moins répétitives...
Un peu pénible à force...

Pourtant l'intrigue m'a tenue en haleine et c'est pour elle-seule que j'ai terminé ce polar : j'ai aimé l'idée d'un monde parallèle à Paris, une sorte de Cour des Miracles cachée dans le bois de Vincennes avec ses propres lois, ses meneurs d'hommes, et la préparation d'un attentat peu commun. L'auteur glisse ça et là quelques bonnes lignes sur l'histoire de Paris, sur les arcanes de la Sorbonne et émaille son propos de références culturelles singulières.

Ça rattrape l'affaire et ça m'a permis de rester sur une note positive au terme de ma lecture.

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