Editions
Les escales
Parution
: 11 avril 2019
336
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Carine
Fernandez nous offre une fresque familiale sur quatre générations,
gravitant autour de Talal, le patriarche.
Pour échapper à sa
famille parfois trop envahissante, Talal aime à se réfugier dans sa
palmeraie du désert.
Jusqu'au jour où il apprend à connaître
Rezak, son jardinier venu d'Égypte...
Ce
que j'en ai pensé :
Départ
pour l'Arabie Saoudite, pays de tous les extrêmes ! Pétrodollars et
islamisme radical au programme !
Dans
cette histoire où la romancière nous immerge au cœur d'une famille
flotte un parfum de liberté : celle de ce magnat de l'immobilier
tenté par l'érémitisme, celle qui a manqué -ou non- à ses
épouses successives (il n'en tient plus le compte), celle de Rezak
le jardinier d'abord fasciné par les révolutions arabes et l'espoir
d'une vraie démocratie en Egypte, et enfin, celle de Dahlia, sa
petite-fille anglo-saoudienne qui du haut de son adolescence aspire à
une autre vie.
Le
désert, la chaleur suffocante, les vents de sable. Le poids des
traditions, la stricte non-mixité, les secrets et les petits
arrangements avec la charia, la corruption, le fric pour seul but.
Et
l'espoir, les petites rebellions, l'amour.
Il
y a tout ça dans ce roman et une narration fluide, parfois teintée
d'humour, souvent poétique. Une apparente légèreté qui n'empêche
pas d'évoquer les sujets graves : place des femmes dans une société
régie par un patriarcat autocrate et ultra-religieux, ambiguïté
entre traditions et modernité..
Une
réussite !
Pétrodollars et islamisme radical, ce n'est clairement pas pour moi. Et tant pis si c'est une réussite ;)
RépondreSupprimerÇa n'est heureusement pas que ça...
SupprimerVery nice bllog you have here
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