La sirène, le marchand et la courtisane - Imogen HERMES GOWAR

 

Editions BELFOND

Parution : 4 mars 2021

528 pages



Ce qu'en dit l'éditeur :

Dans la lignée de Miniaturiste de Jessie Burton ou du Serpent de l'Essex de Sarah Perry, un premier roman éclatant de style et d'imagination ; un véritable cabinet de curiosités dans la bonne société londonienne du XVIIIe siècle, où le merveilleux côtoie l'ivresse et l'extravagance. Un soir de septembre 1785, on frappe à la porte du logis du marchand Hancock. Sur le seuil, le capitaine d'un de ses navires. L'homme dit avoir vendu son bateau pour un trésor : une créature fabuleuse, pêchée en mer de Chine. Une sirène.

Entre effroi et fascination, le Tout-Londres se presse pour voir la chimère. Et ce trésor va permettre à Mr Hancock d'entrer dans un monde de faste et de mondanités qui lui était jusqu'ici inaccessible.


Lors d'une de ces fêtes somptueuses, il fait la connaissance d'Angelica Neal, la femme la plus désirable qu'il ait jamais vue... et courtisane de grand talent. Entre le timide marchand et la belle scandaleuse se noue une relation complexe, qui va les précipiter l'un et l'autre dans une spirale dangereuse.

Car les pouvoirs de la sirène ne sont pas que légende. Aveuglés par l'orgueil et la convoitise, tous ceux qui s'en approchent pourraient bien basculer dans la folie... 

 

Ce que j'en ai pensé :

Certes, il y un air de Miniaturiste (pour le moins en ce qui concerne la "réclusion" de l'héroîne au sein d'une maison bourgeoise, mais c'est à peu près tout ce qu'on pourrait trouver comme point commun.)

Certes, pour un premier roman, c'est plutôt très bien écrit ( sauf si on exclut les phrases bancales (dûes à une traduction trop rapide ? ou les variations de prénom  Angelica est nommée "Angela" dans le même chapitre ?) .

Certes, la sirène est le point d'attraction de ce roman (si on aime le côté "imaginaire" ou fantastique du postulat).

Ça n'aurait pas suffi pour me charmer, MAIS j'ai aimé ce Londres demi-mondain, où les filles de joie rêvent de s'élever de ce monde de luxure et de débauche pour devenir "quelqu'un" , pour devenir respectable...

C'est donc ces aspects du roman que j'ai le plus aimés, et j'ai tout autant apprécié les personnalités d'Angelica, de Mr Hancock et de sa nièce, personnages intéressants, travaillés, convaincants.

Au fil des pages, j'ai fini par me laisser emporter par cette histoire, savourant la manière dont elle s'apparentait à un conte.

Et c'était plaisant;


Merci à Babelio Masse critique et aux éditions Belfond pour cette lecture.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire