Je crois que je ne sais pas résister
à un roman (et même à un livre de recettes!) qui évoque l'Italie,
et plus encore la Toscane ! Cette fois, comme les autres, j'ai craqué
sans remords même si le récit de Marlena De BLASI ne semblait rien
apporter de plus que les romans de Peter MAYLE ou Frances MAYES...
L'histoire relate l'installation en
Toscane d'un couple américano-italien et son intégration dans le
village. Fernando a décidé d'abandonner son travail dans une banque
vénitienne pour s'installer avec Marlena, l'américaine critique
culinaire qu'il a épousée.
La terre est rude en Toscane, rude
mais généreuse, à l'image de ses habitants. On suit les
pérégrinations du couple au fil des saisons dans une Toscane
gourmande : des recettes typiques émaillent les chapitres, on sent
l'odeur du romarin, ça fonctionne plutôt pas mal parce que les
personnages sont attachants (le "duc" qui les a pris sous
son aile et qui raconte aussi "sa" Toscane, Florina
l'amie..).
Pas de rénovation de maison comme
dans les romans de Frances MAYES même si un four se construit et que
des projets se dessinent, on n'est pas dans la même perspective..
Ceci dit, même si ce récit m'a
beaucoup plus, je suis restée un peu sur ma faim. Je ne vois
d'ailleurs pas pourquoi il s'intitule "Mille jours en Toscane"
puisqu'il ne se déroule que sur 4 saisons...et on est parfois pas
très loin de la bluette sentimentale..
Certains
passages m'ont fait réfléchir au fil de ma lecture :
"Ils
disent que la vie leur semblait meilleure quand elle était dure. Que
la nourriture avait meilleur goût quand elle apaisait une vraie
faim. Et que rien ne surpasse le moment où le soleil se lève et
celui où il se couche. (...) Ils ne comprennent pas cette avidité
de certains à vouloir accumuler, avoir plus que ce qu'on peut
consommer.(...) Ils trouvent que leurs voisins ont perdu leur
capacité à imaginer ou à ressentir les choses, et même à aimer."
"Cominciamo
dal fondo, commençons au commencement. Saint Augustin l'a clairement
dit, chacun de nous va mourir. Toute chose pourrira un jour, un
arbre, un fromage, un cœur, un corps. Quand on le sait, quand on l'a
compris, la vie semble moins importante, ce qui l'est, c'est de la
vivre comme on le souhaite."
C'était
une lecture agréable, un bon moment qui m'a ramenée en Toscane où
je n'ai pas pu aller depuis l'an dernier…et c'était déjà pas si
mal !
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