"Les
tendres plaintes" de Yôko OGAWA raconte l'histoire
de Ruriko, une calligraphie qui quitte son mari et Tokyo pour se
réfugier dans un chalet au fond des bois. Elle fait rapidement la
connaissance de Natti, un pianiste de concert réputé qui a arrêté
sa carrière parce qu'il était devenu incapable de jouer en public.
Dans le chalet voisin de celui de Ruriko, il fabrique des clavecins,
assisté de Kaoru, une jeune fille dont le fiancé a été assassiné.
Le
roman est bercé de musique, de sons, de
petits bruits du quotidien. L'atmosphère invite à la sérénité,
donne envie de tendre l'oreille pour entendre toute la poésie du
vent dans les arbres ou dans le chant des oiseaux. On ne s'ennuie pas
et on croirait parfois entendre le clavecin, les "tendres
plaintes"...
Il
n'y pas la fantaisie de MURAKAMI mais le Japon calme, proche de la
nature, où les rituels ponctuent le temps qui passe.
幸福 (bonheur)
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