Le commissaire aux morts
étranges est appelé par Sartine pour résoudre des crimes odieux.
Alors que le tout-Paris s'affole en une immense sarabande, que renaît
la Fête des fous et que les convulsionnaires se réunissent au
cimetière St Médard pour célébrer les miracles du moine Pâris,
on a retrouvé un moine égorgé au fond d'une impasse, la langue
tranchée. C'est le troisième assassiné de la sorte mais l'affaire
inquiète le duc de Choiseul : l'homme était russe, sans doute
espion, et le chevalier d'Eon était à ses trousses depuis la
Russie.
J'ai retrouvé avec plaisir
ce commissaire taciturne et son père, moine défroqué et alchimiste
dans une enquête plaisante, bien menée, dans un Paris qui crie la
misère et cherche des plaisirs expiatoires. De tavernes mal famées
en hôtels particuliers, on découvre la capitale au bord de
l'implosion, les manigances des nobles, les Lumières qui cherchent
un chemin.
J'aime beaucoup les polars
historiques d'Olivier BARDE-CABUÇON et son commissaire aux morts
étranges, ça se passe à la même époque que les derniers romans
de Jean-François PAROT mais c'est, à mon sens, plus vivant, plus
enlevé.
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