Santa Monica, Californie, côte ouest des USA.
Nous sommes dans les années 1970 et Maria Cristina Väätonen débarque du grand nord canadien, fuyant l'affreuse ville de Lapérouse et tout ce qui a fait son enfance : une mère complètement cintrée et bigote (elle tricote des petits Jésus en laine pour l'église memmonite !!), un père taciturne et une soeur, à peine plus âgée qu'elle, mais qu'un malheureux accident a bloqué mentalement à l'adolescence.
Elle a obtenu une bourse pour étudier à UCLA et rencontre, en cherchant un logement, sa future colocataire hippie, Joanne, qui lui fait quitter ses vieilles fripes grises et ses idées et l'encourageà l'écriture et à la liberté. Elle fait ainsi la connaissance de Rafael Claramunt, vieil écrivain libidineux et peu scrupuleux, qui devient son mentor et amant.
Les années passent, les romans écrits par Maria Cristina l'ont rendue célèbre et sa vie semble tranquille jusqu'au jour où, rappelée par sa mère à Lapérouse, son destin bascule.
Quelle joie à chaque fois de se plonger dans un roman de Véronique OVALDÉ ! Le rythme m'emporte, les personnages sont peu ordinaires (franchement excentriques parait ici le mot juste !) et les destins se mêlent sans jamais aucune confusion. Les contrastes sont saisissants entre Santa Monica, libertaire, et l'atmosphère étouffante et sclérosée de Lapérouse ; les dialogues sont précis, sans superflu et chaque personnage se dessine subtilement, dans son étrangeté, dans sa grâce...
J'ai aimé ce roman, beaucoup !
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