Les neuf clés de l'antiquaire - Martin RUA

Ce qu'en dit l'éditeur :
Jérusalem, an 118. Des moines de l'Ordre des Chevaliers du Christ font une découverte troublante dans les souterrains du Mont du Temple. Berlin, 1945. Un groupe d'hommes se dirige vers la ville dévastée par les bombardements. Leur objectif : récupérer un mystérieux artefact.
Naples, de nos jours. L'antiquaire Lorenzo Aragona mène une vie tranquille. Jusqu'à ce qu'une jeune femme venue de l'Est vienne bouleverser sa vie. Qui est Anna Nikitovna ? Quel événement relie son grand-père à celui de Lorenzo ? Pour le découvrir, ils se lancent dans une aventure qui, de symboles en indices, les conduit à Jérusalem, Kiev et Rome. A la clé de cette dangereuse quête, la découverte d'un code millénaire jalousement protégé des convoitises humaines...
 
 Mon avis :
J'ai eu un mal fou à finir ce polar ésotérique, non pas qu'il soit mal écrit ou peu plausible mais j'ai été dérangée par quelques détails :

- une partie de la narration est faite à la première personne du singulier et dans ce type de romans, pour le grand nombre que j'ai pu en lire, c'est la première fois que je rencontre ça. Il faut s'y faire, mais ça m'a un peu déstabilisée et j'avais du mal à relier les chapitres contemporains entre eux, certains usant du "je" et d'autres du "il"...

- Le héros, Lorenzo Aragona parle de ses expériences passées en tant qu'antiquaire-aventurier ; il lui est arrivé tout un tas de choses qu'il évoque, retrouve un personnage d'une aventure passée et pourtant ce roman est le premier de l'auteur. J'avais l'impression d'être passée à côté d'une histoire plus ancienne (et j'imaginais sans doute que j'aurais mieux compris le héros si j'avais lu ces livres -qui n'existent pas !! bizarre..) ou que l'auteur cherchait à créer une intimité avec le lecteur (comme quand on retrouve Antoine Marcas ou Cotton Malone) et que c'était raté...
J'ai supposé qu'en Italie, l'auteur a sans doute publié autre chose ?

- j'ai trouvé que ça manquait de peps, de rebondissements, j'avais envie de sauter des paragraphes...

Pour autant, je ne dis pas que je n'ai pas apprécié mais je ne suis pas totalement convaincue...et comme c'est un premier roman, j'accorde le bénéfice du doute ;o)

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