Ce qu'en dit l'éditeur :
Un corps en flammes est retrouvé pendu au balcon d’un des monuments les
plus emblématiques de Barcelone, La Pedrera, d’Antonio Gaudí. Bien
mauvaise publicité pour la ville à quelques semaines de la consécration
par le pape de la Sagrada Familia. Les services policiers sont aux abois
et réintègrent l’électron libre Milo Malart, révoqué par mesure
disciplinaire. Tandis qu’il enquête en binôme avec une jeune
sous-inspectrice, qui semble tout droit sortie d’une série américaine à
succès, les meurtres s’enchaînent selon un rituel immuable : toujours
des membres de l’oligarchie barcelonaise, férocement mutilés au sein des
édifices du célèbre architecte qui fait la gloire de la ville.
Barcelone a vendu son âme au diable ; elle doit payer le prix de sa
magnificence.
La chasse à l’homme est ouverte, mais qui cherche-t-on ? Un prédateur sadique assoiffé de vengeance ou la victime d’un système politique arrogant et corrompu, qui sacrifie les plus fragiles au faste tapageur de la ville et à sa manne touristique ? Pour répondre, il faut d’abord décrypter le symbolisme ésotérique des œuvres de Gaudí, aux formes proprement hallucinantes.
La chasse à l’homme est ouverte, mais qui cherche-t-on ? Un prédateur sadique assoiffé de vengeance ou la victime d’un système politique arrogant et corrompu, qui sacrifie les plus fragiles au faste tapageur de la ville et à sa manne touristique ? Pour répondre, il faut d’abord décrypter le symbolisme ésotérique des œuvres de Gaudí, aux formes proprement hallucinantes.
(la couverture originale)
Dans une intrigue magistralement tenue jusqu’à la dernière page,
orchestrant pressions politiques, énigmes maçonniques, mœurs dissolues
et presse à sensation, Le Bourreau de Gaudí plante l’envers du
décor d’une cité unanimement saluée pour sa beauté et sa prouesse
architecturale. Une “Ville des prodiges” terriblement moderne et
effroyablement archaïque.
Ce que j'en ai pensé :
Ce sont les fameuses cheminées de la Pedrera qui m'ont d'abord attirée, et le titre, alors que je rentrais tout juste de Barcelone où Gaudi est omniprésent, du Park Guell à la Sagrada Familia, grandiose.
Et comme en plus je trouve les polars publiés chez Actes Sud particulièrement bons, je me suis laissée tenter par les 667 pages de ce roman noir...
667 pages hypnotisantes, s'enchaînant dans une intrigue intelligente, menée tambour battant ! Un vrai bon polar, noir, fort, intense, captivant ; un héros magnétique, bourru et psychotique (comme tous les flics de polar, hein ? la recette est connue) avec des tendances schizophrènes (ça c'est inédit) et un 6ème sens pas commun, mâtiné d'une empathie pour..les criminels ! Et ces criminels-là valent leur pesant d'or : torture, vengeance par le feu, perversions...
(la Pedrera, maison de Gaudi sur le Paseig de Gracia)
Bref, je me suis régalée, je n'ai pas vu défiler les pages, et en plus j'ai adoré retrouver au fil de l'intrigue les différents lieux de Barcelone liés à Gaudi sans avoir l'impression de me taper un guide touristique comme dans Inferno !
Seul bémol, l'expression "vilaine fille" avec laquelle Camilo Masart, le flic, désigne sa collègue quand il lui parle, je n'ai pas compris la subtilité de ce surnom, j'ai supposé que c'était un trait d'humour ibérique mais dans le doute...
Comme toi, j'aime bien en général les polars Actes Sud (j'aime bien tout Actes Sud en fait), et je note celui là, si tu t'es régalée
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