éd Stock - 144 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
" Salut, bande d'enculés !"
C'est comme ça que je salue mes parents quand je rentre à la maison.
Mes copains me croient jamais quand je leur dis qu?ils sont sourds.
Je vais leur prouver que je dis vrai.
"Salut, bande d'enculés ! " Et ma mère vient m'embrasser tendrement. »
Mes copains me croient jamais quand je leur dis qu?ils sont sourds.
Je vais leur prouver que je dis vrai.
"Salut, bande d'enculés ! " Et ma mère vient m'embrasser tendrement. »
Sans tabou, avec un humour corrosif, elle raconte.
Son père, sourd-muet.
Sa mère, sourde-muette.
L'oncle Guy, sourd lui aussi, comme un pot.
Le quotidien.
Les sorties.
Les vacances.
Le sexe.
D'un écartèlement entre deux mondes, elle fait une richesse. De ce qui aurait pu être un drame, une comédie.
D'une famille différente, un livre pas comme les autres.
Son père, sourd-muet.
Sa mère, sourde-muette.
L'oncle Guy, sourd lui aussi, comme un pot.
Le quotidien.
Les sorties.
Les vacances.
Le sexe.
D'un écartèlement entre deux mondes, elle fait une richesse. De ce qui aurait pu être un drame, une comédie.
D'une famille différente, un livre pas comme les autres.
Véronique
Poulain travaille dans le spectacle vivant.
Elle fut pendant quinze ans
l’assistante personnelle de Guy Bedos.
Ce que j'en ai pensé :
Une heure de lecture seulement pour ce roman mais une heure de sourires, une heure teintée d'émotions, une heure comme une petite sucrerie !
J'ai tout aimé, le style rapide, concis, incisif, la narration en courts (parfois très courts) chapitres, le ton humoristique qui dédramatise avec un rien de cynisme (ah ! les bruits du quotidien ! la sexualité !), et le fond empreint d'un profond amour de l'auteur pour ses parents différents...
Ce sont ceux-là les mots qu'on ne dit pas quand nos parents nous agacent, nous font honte parfois, les mots de l'amour...
C'est finalement un témoignage plein de bonheur, de fierté et un très joli moment de lecture grâce à Benoit (pour lire sa critique, clic), merci à toi de m'avoir prêté ce roman ;o)
Extraits ;
"Dans la langue de mes parents (...)Pas de jeux de mots. Pas d’implicite, Pas de sous-entendus. Déjà qu'ils n'entendent pas, comment voulez-vous qu'ils sous-entendent ?"
"Si je ne suis pas entendue, qu’est-ce que je suis regardée ! Il ne peut rien m’arriver, mes parents ont toujours un œil sur moi."
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