éd Buchet Chastel - 272 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Jeune provincial, le narrateur débarque à la
capitale pour faire ses années de classe préparatoire. Il va découvrir
une solitude nouvelle et un univers où la compétition est impitoyable.
Un jour, un élève moins résistant que lui craque en plein cours, sort en
insultant le prof et enjambe la balustrade.
On retrouve dans Un hiver à Paris tout ce qui fait le charme
des romans de Jean-Philippe Blondel : la complexité des relations ; un
effondrement, suivi d’une remontée mais à quel prix ; l’attirance pour
la mort et pour la vie ; la confusion des sentiments ; le succès gagné
sur un malentendu ; le plaisir derrière la douleur ; l’amertume derrière
la joie.
Sont présents les trois lieux qui guident la vie de l’auteur : Troyes, Paris, les Landes. Dans la lignée de Et rester vivant,
il y a chez le personnage-auteur-narrateur la même rage pure, la même
sauvagerie - pour rester toujours debout sous des allures presque
dilettantes.
Écrivain et professeur d'anglais, JP BLONDEL est né à Troyes en 1964,
il publie "Accès direct à la plage", son premier roman en 2003
Ce que j'en ai pensé :
C'est amusant parfois comme certains romans vous happent, deviennent addictifs sans qu'on s'en soit méfiés! Comme un écrivain vous retient dans ses filets avec une histoire qui touche au coeur..
Jean-Philippe Blondel réussit comme personne à poser de petites touches délicates d'une ambiance, à donner vie à ses personnages dans une sorte de "nuage" mélancolique... J'ai retrouvé chez Victor le narrateur (et jumeau littéraire de Blondel puisqu'après tout, on peut légitimement se demander quelle est la part d'autobiographie dans ce roman d'apprentissage) tant de choses qui ont pu marqué mon adolescence dans les années 1980, le décalage social, les références musicales, les mêmes attentes ou espérances, les mêmes angoisses, la solitude, les livres...
Et j'ai beaucoup aimé me souvenir, établir des parallèles, reconnaître des gens, bref, j'ai passé un bon moment ;o)
Extrait :
C'est le propre du roman d'amener le lecteur à renoncer au sommeil. A
se relever, sans faire de bruit, pour ne pas troubler celui ou celle
qui dort à ses côtés. A descendre dans le salon, allumer les lumières et
s'affaler dans le canapé, vaincu. La prose a gagné le combat. On ne
peut plus lui résister.
Je n'ai jamais lu cet auteur, visiblement, ça vaut la peine de le lire :-)
RépondreSupprimerje viens de voir l'auteur à LGL, il m'a vraiment donné envie de lire son roman
RépondreSupprimerEn effet tu es plus enthousiaste que moi sur ce roman, tant mieux !
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