éd JC Lattès - 300 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Prenez un philosophe bien à point, faites-le mariner, lardez quelques
victimes, laissez mijoter les suspects, assaisonnez de quelques
scandales, pimentez l’intrigue, salez les rebondissements, saupoudrez de
dialogues croustillants, enrobez dans un style onctueux et servez
chaud.
En pleine révolution culinaire, Voltaire enquête
sur les traces d’un assassin qui sème derrière lui tartes au cyanure et
ragoûts à l’arsenic. L’aide de la brillante marquise du Châtelet,
experte en recherches scientifiques, et de l’abbé Linant, fin gourmet,
ne sera pas de trop pour rendre l’appétit aux gastronomes !
Spécialiste du XVIIIe siècle et de la Révolution, Frédéric Lenormand a publié chez Lattès Les Princesses vagabondes (1998), Prix François-Mauriac de l’Académie française, et les premiers volets des aventures de Voltaire (La baronne meurt à cinq heures, 2011, Meurtre dans le boudoir, 2012, et Le diable s’habille en Voltaire, 2013). Il est aussi l’auteur des Nouvelles Enquêtes du juge Ti, série policière traduite en plusieurs langues.
Voltaire
Ce que j'en ai pensé :
Je retrouve chaque fois Voltaire et la Marquise du Châtelet avec le plus grand plaisir ! Les enquêtes sont finement menées, les bons mots fleurissent et Voltaire, dans toute sa roublardise et sa prétention y est fameux !
Cette fois, l'enquête des deux amants tournent autour du thème de la cuisine comme l'indique le titre, et c'est l'occasion aussi de découvrir les mets à la mode de l'époque (mangerait-on encore une tourte à la laitance de carpe aujourd'hui ? beurk !) et les manigances des grands de ce monde. La narration se tient toujours au plus près de l'histoire réelle de Voltaire et de la marquise, se servant de ses exils ou emprisonnements successifs comme autant d'éléments utiles à l'intrigue. S'y ajoute une version fantaisiste du "Masque de fer" embastillé et libéré pour servir les intérêts d'une famille machiavélique. On retrouve les "magouilles" commerciales de Voltaire avec délectation, cette fois il traficote avec la Compagnie des Indes Orientales et en profite pour importer d'étranges produits...
Bref, je me suis encore régalée avec cet opus ;o)
Pour lire ma précédente critique sur La baronne meurt à cinq heures (clic)
Pour lire ma précédente critique sur La baronne meurt à cinq heures (clic)
Cela a l'air vraiment très agréable à lire, je prends note :)
RépondreSupprimerJe suis en train de lire "la baronne meurt à 5h" et j'aime beaucoup le couple Voltaire et Mme du Châtelet. Je suis très séduite, même si l'auteur ne m'est pas très sympathique mais ça c'est une autre histoire ;)
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est un duo qui fonctionne bien !
RépondreSupprimerLenormand pas sympa ? je suis curieuse ;o)