éd ZULMA - 160 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Au cœur de ce roman, un personnage
hors du commun : Bastien, gardien d'un lycée jésuite et secrètement
passionné par tout ce qui concerne le Tibet et le lamaïsme. Tenu à
l'écart de son voisinage pour d'obscurs motifs, le vieil homme vit plus
solitaire qu'un moine bouddhiste.
L'aventure commence à Lyon, par la
rencontre entre le vieux sage et Rose, nouvellement emménagée avec son
petit Paul. Séduite par l'étrangeté du personnage, cette dernière
s'attache à lui au point de lui permettre d'accomplir le voyage de sa
vie...
Vérités et mensonges, fautes et rédemption s'enlacent et se provoquent dans ce roman qui interroge avec une désinvolture calculée les « machines à déraisonner » de l'Histoire contemporaine. Roman à thèse si l'on veut, sous les bonheurs du romanesque pur, la Montagne de minuit se lit comme une exploration intrépide des savoirs et des illusions.
Vérités et mensonges, fautes et rédemption s'enlacent et se provoquent dans ce roman qui interroge avec une désinvolture calculée les « machines à déraisonner » de l'Histoire contemporaine. Roman à thèse si l'on veut, sous les bonheurs du romanesque pur, la Montagne de minuit se lit comme une exploration intrépide des savoirs et des illusions.
Jean-Marie Blas de Roblès, né en 1954 à Sidi-Bel-Abbès en Algérie,
est un philosophe et écrivain français, lauréat du prix Médicis en 2008
Ce que j'en ai pensé :
Où il est question de quête (de soi), de voyages, de légendes et de mystères, Jean-Marie BLAS de ROBLES excelle.
Le texte est différent de ses oeuvres les plus connues (et les plus "excentriques") mais le plaisir est intact ! J'aime me perdre dans une histoire, me laisser emporter, et là, ça n'a pas manqué ! Où est la vérité, où sont les mensonges ? Qui, du gardien de lycée, de l'historienne ou de Tom, nous promène dans les méandres de ses fantasmes ?
On passe de Paris à Lhassa puis à la Lozère, dans Berlin en guerre sans que les sauts du temps ou des consciences ne nous troublent. Du côté de cette narration à quatre main, rien à redire et pourtant elle pourrait être déstabilisante..
J'ai pourtant regretté que ça ne soit pas plus long : le voyage, aux limites de l'initiation et du drame, me plaisait !
(et la gentille dédicace de l'auteur, au Salon du Livre)
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