Saltarello - Matthieu DHENNIN

éd Actes Sud - 432 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Paris, XIVe siècle. En pleine guerre de Cent Ans, le royaume de France est aux abois. Les Anglais sont aux portes de Paris. Le roi de France, Jean II, est retenu prisonnier à Londres. Un vent de révolte souffle avec violence dans les villes comme dans les campagnes, alors que la population se remet difficilement de la grande peste de 1348. Pendant ce temps, deux papes se querellent et s’excommunient mutuellement entre Rome et Avignon. Pourtant, dans ces circonstances douloureuses, la vie continue. Les arts renaissent, les sciences progressent, la prospérité revient.
Alix Rougemont, jeune clerc mandaté pour le service funéraire de Nicole Oresme, s’aperçoit que le cercueil qu’il transporte au cimetière est vide. Soupçonnant un meurtre couvert par sa hiérarchie, il se lance, seul, dans une enquête qui nous plonge dans un Paris haut en couleur où se côtoient personnages fictifs et historiques. On découvre les fastes du duc de Berry, flamboyant mécène et protecteur des artistes. On croise Charles V au hasard d’un couloir du donjon de Vincennes ou de l’hôtel Saint-Paul. On entend, à la Sorbonne, les brillantes théories de Nicole Oresme, sans doute le plus grand penseur du Moyen Age. On fréquente la délicieuse poétesse Christine de Pizan. On hume les plats du célèbre cuisinier Taillevent, auteur du premier recueil de recettes. On suit les traces de l’intrigant Nicolas Flamel, le libraire soupçonné de pratiques alchimiques. Un saltarello jubilatoire et truculent qui entraîne le lecteur dans les rues boueuses de Paris à la recherche d’un mystérieux coupable…
 Né à Lille en 1974, Matthieu Dhennin 
y a fait des études d’ingénieur.  En marge de sa 
carrière dans l'informatique, il s'occupe 
 du site internet d'Emir Kusturica. 
Ce que j'en ai pensé :
Quel dommage ! Je suis à la page 121 et je ne sais pas si je persiste ou pas ! Si l'histoire est prometteuse, je suis désappointée par le style...
Ça démarrait plutôt bien, et puis les fantaisies de langage m'exaspèrent : le boucher Haussecul a un cheveu sur la langue (Tous les V sont remplacés par des F et ça donne : "je feux"), Thomas de Pizan parle avec l'accent italien (les U sont transformés en OU et les E en É), et le langage ne semble ni correspondre à l'époque ni refléter la façon de penser-s'exprimer !
(à gauche, le duc de Berry et à droite, Thomas de Pizan - cliquez pour lire)

C'est déstabilisant, peu crédible et pourtant j'ai quand même envie de savoir si Nicolas Flamel va faire quelque chose de ces manuscrits trouvés dans une malle en provenance d'Orient...
C'est un premier roman qui présente tant de maladresses que je ne sais plus si j'aime (un peu) ou pas (du tout).
Dilemme !........
L'avez-vous lu ?

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