éd STOCK - avril 2015 -198 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Une nouvelle maison, pleine de charme, qui se révèle inquiétante.
L’ancien propriétaire ombrageux qui s’impose. Lorsque la narratrice
emménage avec son mari et ses enfants, elle n’imagine pas que sa vie va
étrangement basculer. Quels souvenirs hantent le vieil homme ? Quelle
réparation cherche-t-il auprès d’elle ? De quelle mémoire les murs de la
maison sont-ils les gardiens ?
Aude Le Corff livre un second roman subtil, qui sonde les fragilités de
l’âme humaine et s’interroge sur les stigmates de l’Histoire.
Âgée de 38 ans, Aude Le Corff a publié en 2013
son premier roman, Les arbres voyagent la nuit.
Ce que j'en ai pensé :
Tout juste deux heures de lecture pour ce roman et pourtant, même si on peut lui faire quelques reproches, un moment entre parenthèses mêlant tendresse et questionnements. C'est une histoire de résilience, de pardon, de chagrins enfouis, de douleurs muettes. C'est un livre qui parlent des pères, les absents, les violents, les taiseux. C'est aussi un roman d'amour et de filiation, de tout ce qu'on traîne de notre passé et qui compose notre histoire. C'est parfois aussi, au gré des pages, une réflexion sur l'acte d'écrire, ce qu'on laisse transparaître de soi en couchant des mots sur le papier.
J'aurais sans doute aimé que certains passages soient plus "creusés", mais les sentiments sont pourtant joliment et justement décrits. J'aurais peut-être aimé plus d'ombres dans le passé des héros, plus de choses inavouables, mais j'ai passé un bon moment et j'ai trouvé les personnages attachants.
Nota : attention p.25 phrase incompréhensible :
"La culpabilité de Yoko coule dans mes veines lorsque je décris comment le garçon disparu la tourmente."
J'aurais sans doute aimé que certains passages soient plus "creusés", mais les sentiments sont pourtant joliment et justement décrits. J'aurais peut-être aimé plus d'ombres dans le passé des héros, plus de choses inavouables, mais j'ai passé un bon moment et j'ai trouvé les personnages attachants.
Nota : attention p.25 phrase incompréhensible :
"La culpabilité de Yoko coule dans mes veines lorsque je décris comment le garçon disparu la tourmente."
Extrait :
"Ne fréquentez jamais un auteur, il s'emparera de votre vie pour peu qu'elle l'intéresse, et la livrera en pâture à des inconnus. Les écrivains sont des charognards. Mais des charognards fragiles, qui peuvent se laisser dévorer par leurs proies s'il n'y prêtent pas attention et y mettent des sentiments."
"Ne fréquentez jamais un auteur, il s'emparera de votre vie pour peu qu'elle l'intéresse, et la livrera en pâture à des inconnus. Les écrivains sont des charognards. Mais des charognards fragiles, qui peuvent se laisser dévorer par leurs proies s'il n'y prêtent pas attention et y mettent des sentiments."
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