Hortensias - David THOMAS

éd STOCK - avril 2015 - 232 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Gabriel Vialle, la cinquantaine, a un double choc au tournant de sa vie : il met fin à une relation compliquée et apprend la mort brutale de sa mère. Confiné chez lui alors que sa fiancée obstinée tape à la porte, il voit tous les moments forts de sa vie lui revenir en rafales. La mort de son père sur un chemin de Formentera. Son enfance de petit faune aux Baléares. Sa jeunesse dans les quartiers populaires de Barcelone. Ses rapports difficiles et lointains avec sa mère partie brûler sa vie dans le Swinging London.
Au terme de dix-sept jours d’enfermement, il décide de tout abandonner et revient dans la maison de son enfance hippie, à Formentera.
Mais son retour sera plus brutal que prévu.
Journaliste né en 1966, David THOMAS se consacre à
 l'écriture (théâtre, romans) depuis 2007. Il est 
l'auteur de La patience des buffles sous la pluie (nouvelles).
Ce que j'en ai pensé :
Quel roman ! J'ai accroché dès la première page, en le feuilletant à la librairie, et je n'ai pas hésité ! Impossible de le lâcher ! 
Ce bouquin est un heureux mélange d'ironie mordante et de nostalgie, ces pages sont pleines d'images heureuses d'une enfance passée à Formentera entre vieilles pierres et mer turquoise, bercée par les bêtises de gamin. Il est le récit de la presqu'errance d'un jeune homme un peu déraciné, puis d'un adulte qui envoie tout valser pour se reconstruire et se retrouver. 
Et bien que s'en dégage une impression de solitude, que l'auteur y évoque sa mère absente parce que trop occupée par ses mondanités, il n'y a jamais de tristesse mais une manière presque cruelle de se débarrasser de l'auto-apitoiement. Les scènes cocasses y sont légion (ah ! le concert des Rolling Stones à Hyde Park en 1969) et même face à la mort l'humour reste prégnant, plus fort que tout.
Un vrai coup de coeur (et un livre-hérisson !) qui me donne très envie de découvrir d'autres écrits de cet auteur !

Extraits :
"Les souvenirs ne sont pas faits pour être justes et vrais, ils sont faits pour être ces terriers dans lesquels on s'engouffre pour souffler un peu du présent."

"Ils étaient ce qu'on appelle communément des jeunes cons, dont le comportement promettait avec certitude qu'ils deviendraient rapidement des vieux tout aussi cons."

2 commentaires:

  1. Je vois que ce livre a été ton coup de cœur dans ton bilan.
    Je vais voir si je peux le trouver en bibli !

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