éd GALLIMARD - 2012 - 96 pages
parutions Folio Octobre 2013 - n°5645
traduction : Josée Kamoun
Ce qu'en dit l'éditeur :
«Il y a combien de temps que j’ai joué ces accords? Combien de temps
qu’elle est apparue dans le bar, elle, qu’elle s’est approchée du piano,
pendant que j’improvisais dans la pénombre de la salle, bien après que
les buveurs les plus endurcis étaient rentrés chez eux, leurs verres
finis? Je ne sais pas, j’en perds le souvenir. Je me rappelle seulement
que nous avons bavardé, échangé des banalités quelques minutes, pendant
que mes doigts erraient sur le clavier, machinalement ; au fil des
itinéraires habituels, des harmonies faciles et familières, auxquelles
je me laisse prendre, ces temps-ci, comme à autant de mauvaises
habitudes.»
Quatre pièces courtes pour rire et rêver, quatre
variations sur nos vies incertaines, où rien n’est jamais achevé – pas
même le malentendu. Au clavier, Jonathan COE avec sa petite musique qui
nous piège pour mieux nous enchanter.
Jonathan COE, né en 1961 en Angleterre, doit sa notoriété
à son troisième roman Testament à l'anglaise
Ce que j'en ai pensé :
L'an dernier déjà, j'étais dubitative à propos d'un roman de Jonathan COE. J'avais l'impression de ne pas retrouver la magie de La pluie avant qu'elle ne tombe.
C'est un peu l'effet que ce recueil de nouvelles a produit cette fois encore. J'ai eu la sensation de me retrouver face à une "collection" de textes sans queue ni tête et j'ai assez peu aimé l'ensemble. Je réalise que la nouvelle que j'ai préférée est la toute première que j'aurais volontiers apprécié de voir développer en roman, j'ai aimé cette étrange histoire de fantômes mais les 3 autres ne m'ont pas touchée.
Je me demande si l'auteur n'aurait finalement pas dû garder ça au chaud dans ses tiroirs.
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