éd Actes Sud - mai 2007 - 160 pages
titre original : La belleza del mundo
traduit par : André Gabastou
Ce qu'en dit l'éditeur :
Un jeune apiculteur épouse une adolescente espiègle, bien qu'étrangement
inquiète parfois. Très vite la joie délaisse le foyer conjugal. Laura
est traversée par d'autres désirs. Les routes se séparent. S'ensuivent
pour lui vingt ans d'errance pendant lesquels il se livre à la beauté du
monde, à la solitude et au silence. Rien ni personne n'arrive jamais à
le retenir...
C'est une véritable anti-odyssée qui nous est ici racontée. Nul exploit homérique sur cette terre argentine aride, désertée par les dieux. Cet Ulysse-là est aux prises avec les vicissitudes de l'existence. Au terme du voyage, un homme sans nom rentre chez lui presque par hasard, dépouillé de toute passion. Puisqu'il n'a plus rien à perdre, il s'est enfin trouvé.
Avec un style épuré, un ton retenu, une écriture qui bat au rythme de l'infiniment petit, Hector Tizôn est la voix des anonymes de sa terre natale comme celle de tous les nommes humbles pour qui simplement vivre est en soi la plus belle et la plus éprouvante des aventures.
C'est une véritable anti-odyssée qui nous est ici racontée. Nul exploit homérique sur cette terre argentine aride, désertée par les dieux. Cet Ulysse-là est aux prises avec les vicissitudes de l'existence. Au terme du voyage, un homme sans nom rentre chez lui presque par hasard, dépouillé de toute passion. Puisqu'il n'a plus rien à perdre, il s'est enfin trouvé.
Avec un style épuré, un ton retenu, une écriture qui bat au rythme de l'infiniment petit, Hector Tizôn est la voix des anonymes de sa terre natale comme celle de tous les nommes humbles pour qui simplement vivre est en soi la plus belle et la plus éprouvante des aventures.
Hector Tizon est né en 1929 en Argentine.
Il fut
avocat, journaliste et diplomate puis juge à la
Cour suprême.
Il est mort en 2012.
Ce que j'en ai pensé :
Toute la beauté du monde et toute la poésie d'une écriture à la fois simple et forte, un rythme lent comme en calque de cette vie qui s'écoule, de l'errance du héros.
Plus qu'un roman, il pourrait s'agir d'un conte qui déroule sa sagesse, son amour de la vie, son détachement des choses. Un conte qui nous apprend qu'où nous mènent nos pas, on revient toujours, d'une manière ou d'une autre, à nos sources.
Voila un livre doux et pourtant cruel, qui dit la souffrance de l'homme et sa solitude, mais dont la poésie succombe à la mélancolie.
Une belle découverte !
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