éd Gallimard - mars 2009 - 348 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
En 1807, fuyant l'armée napoléonienne qui met la péninsule Ibérique à
feu et à sang, le roi du Portugal doit s'exiler dans sa lointaine
colonie du Brésil. La famille royale prévoit d'y séjourner quelques mois
; elle y restera quinze ans.
Le Brésil se dote en quelques années de palais, d'écoles, de théâtres, de routes et de ports. Bientôt la colonie proclame son indépendance et couronne un empereur.
La musique tient une place à part dans l'essor de cette jeune nation tropicale. Sous le règne de Pedro Ier puis de son fils, mélomanes avertis, les plus grands compositeurs sont invités à Rio ou à Belém, dont les théâtres somptueux n'ont rien à envier aux meilleures scènes parisiennes.
Mais pour le capitaine Dom Eduardo Alfonso Rymar, vaillant officier de l'armée portugaise, l'exil de la cour est un désastre : il n'y a pas de guerre à livrer de ce côté de l'océan... Lui qui rêvait batailles et glorieux faits d'armes doit accepter une mission subalterne : le convoi des pianos et des clavecins que la noblesse portugaise apporte au Nouveau Monde. Avec son aide de camp, mieux acclimaté que lui aux mœurs – et aux femmes – brésiliennes, Rymar dirige un atelier musical que la mode des instruments à clavier, lancée par la cour, a rendu nécessaire.
Promu colonel sans avoir combattu, Rymar reportera sur ses deux fils ses rêves de grandeur militaire. Or la musique, qu'il a prise en haine, reste maîtresse de son destin, qui lui réserve encore de bien étranges surprises...
Le colonel désaccordé restitue avec finesse et sensualité les couleurs du Brésil, l'incroyable effervescence de Rio, bourgade coloniale promue au rang de métropole impériale, et les splendeurs vénéneuses de l'Amazonie.
Le Brésil se dote en quelques années de palais, d'écoles, de théâtres, de routes et de ports. Bientôt la colonie proclame son indépendance et couronne un empereur.
La musique tient une place à part dans l'essor de cette jeune nation tropicale. Sous le règne de Pedro Ier puis de son fils, mélomanes avertis, les plus grands compositeurs sont invités à Rio ou à Belém, dont les théâtres somptueux n'ont rien à envier aux meilleures scènes parisiennes.
Mais pour le capitaine Dom Eduardo Alfonso Rymar, vaillant officier de l'armée portugaise, l'exil de la cour est un désastre : il n'y a pas de guerre à livrer de ce côté de l'océan... Lui qui rêvait batailles et glorieux faits d'armes doit accepter une mission subalterne : le convoi des pianos et des clavecins que la noblesse portugaise apporte au Nouveau Monde. Avec son aide de camp, mieux acclimaté que lui aux mœurs – et aux femmes – brésiliennes, Rymar dirige un atelier musical que la mode des instruments à clavier, lancée par la cour, a rendu nécessaire.
Promu colonel sans avoir combattu, Rymar reportera sur ses deux fils ses rêves de grandeur militaire. Or la musique, qu'il a prise en haine, reste maîtresse de son destin, qui lui réserve encore de bien étranges surprises...
Le colonel désaccordé restitue avec finesse et sensualité les couleurs du Brésil, l'incroyable effervescence de Rio, bourgade coloniale promue au rang de métropole impériale, et les splendeurs vénéneuses de l'Amazonie.
Olivier Bleys, né en 1970, a publié vingt livres :
romans, essais, récits de
voyage, BD et roman graphique,
récit d'anticipation, surtout
chez Gallimard et chez Albin Michel.
Ce que j'en ai pensé :
Quel plaisir j'ai eu à lire ce roman !! Embarquer avec le capitaine Rymar à destination du Brésil était un excellent choix !
On suit les aventures, certes presque domestiques, de ce militaire "déchu" (on apprend à la fin du roman pourquoi il a été exilé du Portugal) complétement rétif à la musique et obligé malgré lui de veiller sur des instruments puis de supporter tout le "bruit" de cette colonie portugaise à Rio.
La ville est décrite avec passion, révèle son exubérance et sert d'écrin à ce soldat d'opérette qu'on croirait presque Don Quichotte !
Pas de rebondissements, pas d'aventures flamboyantes, mais la description, souvent cocasse, d'un exil au paradis. Beaucoup de tendresse, de délicatesse et un rythme plaisant apportent à cet excellent roman une petite musique (oui, oui !) fort agréable !
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