Le duel - Arnaldur INDRIDASON

éd Metailié - février 2014 - 320 pages
titre original : Einvígið
traduction : Eric Boury

Ce qu'en dit l'éditeur :

 Pendant l’été 1972, Reykjavík est envahi par les touristes venus assister au championnat du monde d’échecs qui oppose l’Américain Fischer et le Russe Spassky. L’Américain se conduit comme un enfant capricieux et a de multiples exigences, le Russe est accueilli en triomphe par le parti communiste islandais, le tout sur fond de guerre froide. Au même moment un jeune homme sans histoire est poignardé dans une salle de cinéma, le magnétophone dont il ne se séparait jamais a disparu. L’atmosphère de la ville est tendue, électrique. Le commissaire Marion Briem est chargé de l’enquête au cours de laquelle certains éléments vont faire ressurgir son enfance marquée par la tuberculose, les séjours en sanatorium et la violence de certains traitements de cette maladie, endémique à l’époque dans tout le pays. L’affaire tourne au roman d’espionnage et Marion, personnage complexe et ambigu, futur mentor d’Erlendur, est bien décidé à trouver le sens du duel entre la vie et la mort qui se joue là. Un nouveau roman d’Indridason qu’il est difficile de lâcher tant l’ambiance, l’épaisseur des personnages, la qualité d’écriture et l’intrigue sont prenantes.

  Arnaldur Indridason est né à Reykjavík le 28 janvier 1961. 

Diplômé en histoire, il est journaliste et critique de films

 puis il se consacre à l’écriture.
Championnat du monde d'échecs - Fischer (USA) & Spassky (USSR) à Reykajvik 1972
Ce que j'en ai pensé :

Cette fois, pas d'Erlendur à l'horizon ! Seule(e) Marion Briem et son acolyte enquêtent sur le meurtre d'un adolescent féru de cinéma, assassiné à la séance de 17h, parce qu'il enregistrait les bandes-son des films sur son magnétophone..

Et si Erlendur pointe son nez à la toute dernière page de ce roman, l'opus en question permet d'aborder la position de l'Islande pendant la guerre froide (entre "guerre de la morue" et communisme latent) et la jeunesse de Marion Briem alors qu'elle était soigné(e) en sanatorium suite à une épidémie de tuberculose. Loin de me gêner, ces incursions dans le passé et les sentiments de Marion, m'ont permis de me familiariser avec le mentor d'Erlendur, comprendre sa détresse, ses  failles...

Dans ce polar, impossible de déterminer encore si elle-il est une femme ou un homme !

Ça n'est certainement pas l'enquête la plus "entrainante" de la série, mais le sujet est intéressant (au moins d'un point de vue culturel), j'aime toujours le côté un peu lent de la narration, le côté très évocateur des descriptions, et, disons-le clairement, je suis ACCRO ! 

9 commentaires:

  1. Je lis tous d'Indridason. Et j'ADORE Erlendur. Il me reste "Le duel" à lire. Je le garde en réserve, pas loin...

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  2. Coucou Virginie,
    Je l'ai lu également cet été et je l'ai dévoré. Un bon bouquin où la politique n'est pas loin.
    C'est lent mais ça c'est la marque de fabrique de Indridason. On s'y fait je trouve ;)
    Vivement le prochain!

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    1. C'est vrai que c'est lent, mais c'est tellement bien !

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  3. j'ai beaucoup aimé le Duel, et effectivement chapeau à l'auteur (et au traducteur!) pour cette ambiguïté sur le sexe de Marion!

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  4. Oui j'adore ! je les ai tous lus et je les lis dès leur sortie! Une grosse accro.. et celui-ci es super !
    Métailié va ressortir un vieux roman d'Indridason (l'opération Napoléon) que j'avais lu en anglais (trouvé à Bangkok) - ils le publient en octobre. Pas d'Erlendur même si les fans pensent que le flic décrit (sans nom) était le prémice du personnage ! Un très bon livre également - je te le conseille !

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  5. J'ai hâte de le lire !
    Ont-ils tous été traduits d'ailleurs ?

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  6. J'aimerais beaucoup découvrir cet auteur !! :D

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