Le retour - Robert GODDARD

éd Le Livre de Poche - 2 septembre 2015 - 517 pages
titre original : Beyond recall
traduction : Elodie Leplat
Ce qu'en dit l'éditeur :
Cornouailles, 1981. Chris Napier revient pour la première fois depuis des années à Tredower House, le domaine familial, acquis entre les deux guerres par son grand-oncle Joshua, pour assister au mariage de sa nièce. Au beau milieu de la cérémonie, Nick Lanyon, l'ami d'enfance de Chris, fait irruption et annonce, à la surprise de tous, que son père, Michael Lanyon, exécuté pour avoir commandité le meurtre de Joshua en 1947, était innocent. Il en a la preuve. Le lendemain, on retrouve Nick pendu. Par fidélité envers son ami, et pour dissiper des silences et des zones d'ombre qui depuis trop longtemps hantent sa famille, Chris décide de faire la lumière sur l'assassinat de son grand-oncle. Mais il y a des secrets qu'il est parfois bon de laisser en sommeil et Chris est loin de se douter des dangers qu'il encourt en exposant ainsi la légende familiale à la lumière de la vérité.


Robert Goddard, né en 1954  en Angleterre, a dirigé un établissement scolaire
dans le Devon pendant plusieurs années avant de se consacrer entièrement
 à l'écriture. Il vit aujourd'hui à Truro, dans les Cornouailles.Il est un romancier
 anglais, auteur de romans policiers et de romans à énigme.

Ce que j'en ai pensé :
Depuis Heather Mallender a disparu, je suis fan des romans de Robert Goddard. 
Certes lents, ils sont pourtant habilement construits et cette atmosphère très anglaise n'est pas pour me déplaire. J'aime le côté suranné "vintage" de cette bonne société où les meurtres émaillent les parties de golf et les brunchs en famille. J'aime surtout l'idée que, par-delà les générations, les secrets de famille réapparaissent, dérangent, donnent lieu à enquête. Et qu'il y a toujours un trublion, un fils maudit, "pas dans la ligne", qui ose révéler ce que tout le monde tait.
L'intrigue cette fois-encore est intelligente, plausible, et les personnages sont travaillés, consistants, prenant de l'ampleur à mesure que le secret se révèle. 
Ce sont plus de 500 pages qui passent comme un songe, faciles, agréables à lire. 
Et une nouvelle fois, les descriptions participent à l’ambiance, dans une narration impeccable et finalement très british

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