éd de l'Olivier - 3 septembre 2015 - 208 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Tamara est prisonnière. De son mari, Claude, qui veut faire d’elle
une épouse modèle. D'Esther, la fille de Claude, qui occupe tout
l’espace. Et de son amour perdu, à qui elle ne peut s’empêcher de rêver.
La liberté lui fait peur, la captivité lui pèse. Elle ne peut ni rester
ni partir.
Aimée, la mère d'Esther, semble parfaitement adaptée au monde tel qu’il va. Mais cette material girl cache une vraie fragilité.
Et
puis il y a Esther… Adolescente, poète, raisonneuse,
innocente. Amoureuse. Son regard radiographie les
adultes, ces gens étranges, incapables de voir la violence qui est en
eux.
Si c’était elle, la véritable héroïne de cette histoire ?
Elle ferait, alors, sans le moindre doute, une excellente
victime expiatoire.
Rageuse, bouleversante, drôle, nécessaire, la
plume de Claire Castillon fait mouche dans ce nouvel épisode de la
guerre des sexes qu’elle ne cesse de provoquer, de livre en livre.
Claire Castillon est l'auteur de nombreux romans et recueils de
nouvelles,
parmi lesquels : Insecte, Les Cris (Fayard), Les Merveilles
(Grasset) et Eux
(L'Olivier). Portée par un ton et un regard très
singuliers, son oeuvre
s'impose comme une des plus originales de sa
génération.
Ce que j'en ai pensé :
J'attendais beaucoup de cette lecture que j'avais placée dans mes priorités de cette rentrée littéraire, surtout après avoir savouré Les couplets cet été.
Je ferai court : je n'ai pas aimé !
Ni ces trois personnages féminins qui m'ont donné une désagréable image de femmes soit soumises, soit retorses, en tout cas malheureuses et insatisfaites, ni ces trois personnages masculins fuyants, durs.
Je n'ai pas compris à quoi servait la juxtaposition des situations amoureuses : Tamara a épousé Claude mais aime encore Quick qui est l'amant d'Aimée, ex-femme de Claude et mère d'Esther qui gravite dans ce petit monde et le manipule.
Je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir, ce qu'elle tentait de communiquer via cette histoire que j'ai eu bien du mal à finir...
Le style m'a déplu lui-aussi, avec ses phrases presque plus parlées qu'écrites (je déteste qu'on écrive "j'aime pas"..).
Déception, donc.
J'avais adoré 'Le grenier' quand j'étais ado puis ensuite son style m'a un peu agacé... Je trouve qu'elle a la fâcheuse tendance à privilégier la forme (qu'on aime ou pas) que le fond.
RépondreSupprimerMoi aussi j'ai été agacée cette fois !
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