éd Gallimard - février 2015 - 208 pages
titre original : Piu alto del mare
traduit par : Danièle Valin
Ce qu'en dit l'éditeur :
1979. Paolo et Luisa prennent le même bateau, chacun de son côté, pour
se rendre sur l’Île. Mais ce n’est pas un voyage d’agrément, car c’est
là que se trouve la prison de haute sécurité où sont incarcérés le fils
de Paolo et le mari de Luisa. Ce dernier est un homme violent qui, après
un meurtre commis sous le coup de la colère, a également tué un
surveillant en prison, tandis que le premier a été reconnu coupable de
plusieurs homicides politiques sur fond de révolution prolétarienne.
L’homme et la femme ne se connaissent pas, Paolo est professeur de
philosophie, mais il n’enseigne plus ; Luisa, elle, est agricultrice et
élève seule ses cinq enfants. À l’issue du voyage et de la brève visite
qu’ils font au parloir de la prison, ils ne peuvent repartir comme ils
le devraient, car le mistral souffle trop fort. Ils passent donc la nuit
sur l’Île, surveillés par un agent, Pierfrancesco Nitti, avec qui une
étrange complicité va naître. Pour ces trois êtres malmenés par la vie,
cette nuit constitue une révélation et, peut-être aussi, un nouveau
départ.
Avec Plus haut que la mer, Francesca Melandri livre un deuxième roman incisif et militant, une superbe histoire d’amour et d’idées qui est aussi une subtile réflexion sur le langage, celui de la politique et celui du monde dans lequel nous vivons.
Avec Plus haut que la mer, Francesca Melandri livre un deuxième roman incisif et militant, une superbe histoire d’amour et d’idées qui est aussi une subtile réflexion sur le langage, celui de la politique et celui du monde dans lequel nous vivons.
Francesca Melandri, née à Rome en 1964, est une écrivaine,
scénariste et documentariste italienne.
Ce que j'en ai pensé :
Le roman qui évoque la rencontre de trois personnages sur une île-prison dans l'Italie des années de plomb nous plonge dans un huis-clos fascinant où les éléments naturels forcent le destin des hommes. L'île isole les prisonniers du monde, les éloigne de leurs familles ; le vent qui souffle en tempête force les deux visiteurs, que tout oppose (milieu social, histoire familiale, idées politiques), à partager un moment hors du temps et hors des conventions.
La tension narrative augmente à mesure que la tempête grandit sur l'île, exacerbe les personnalités, provoque des questionnements sur les destins de chacun.
La narration, impeccable et fluide, dessine un texte plein de douceur et d'humanité malgré la cruauté du traitement des prisonniers et leur solitude, le désarroi des familles, leur renoncement, la violence des matons et la hiérarchie implacable.
Un très beau roman, fort mais tendre.
La tension narrative augmente à mesure que la tempête grandit sur l'île, exacerbe les personnalités, provoque des questionnements sur les destins de chacun.
La narration, impeccable et fluide, dessine un texte plein de douceur et d'humanité malgré la cruauté du traitement des prisonniers et leur solitude, le désarroi des familles, leur renoncement, la violence des matons et la hiérarchie implacable.
Un très beau roman, fort mais tendre.
Je l'ai acheté il y a peu, j'ai hâte de m'y plonger. Je ne lis que des avis enthousiastes à propos de ce titre.
RépondreSupprimermon article est prévu dans quelques jours!
RépondreSupprimerBonjour, je confirme que Plus que la mer est un très beau roman qui m'a plu. Il y a de la pudeur et pas de parti pris. Bonne après-midi.
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