éd Les Escales - 4 novembre 2015 - 224 pages
Titre original : Cabo de gata
Traduction : Pierre Deshusses
Ce qu'en dit l'éditeur :
Un homme décide de tout quitter : sa ville, son pays, son ex-femme et
leur fille. Sans beaucoup plus qu'un hamac et quelques carnets dans ses
valises, il part vers le Sud.
Le hasard le conduit à Cabo de Gata, un village de pêcheurs perdu sur la
côté méditerranéenne de l'Espagne. Un paysage hostile balayé par les
vents où il ne fait pas bon de vivre. Seul hôte de la pension locale
tenue par une vieille veuve, l'homme décide pourtant de rester et
d'écrire un livre. La routine du quotidien rythme ses journées qu'il
passe à ramasser des coquillages et à observer la vie alentour, les
allées et venues des chiens, des hommes, des mouettes et des bateaux. De
temps à autre, la rencontre d'un touriste de passage vient égayer cette
existence à laquelle l'étranger commence à prendre goût. Ils discutent
littérature et écriture.
Mais, au village, personne ne semble comprendre le nouveau venu. Personne, à part un chat.
Né dans l'Oural en 1954, Eugen Ruge est mathématicien de formation.
En
1988, il décide de passer à l'Ouest. Depuis la chute du Mur, il
travaille
pour le théâtre et la radio comme auteur et
traducteur officiel de Tchekhov.
Ce que j'en ai pensé :
Tout plaquer et aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte, chercher le soleil et la solitude. Voila ce qui motive ce drôle de narrateur qui s'embarque en train pour l'Espagne, erre dans Barcelone pour finalement rejoindre un bout du monde andalou où il cherche un autre sens à sa vie.
Comme le roman d'un échec (amoureux, humain, littéraire), ce livre a la douce qualité de ne s'enfoncer ni dans la mélancolie ni dans l'introspection nombriliste. Il évoque des rencontres, parfois muettes, souvent cocasses, avec les autochtones et les limites de ces relations qu'on essaie d'entretenir ou qu'on peut trouver envahissantes.
C'est une lecture délicieuse, légère et profonde à la fois, où l'absurde perturbe la routine, où le narrateur parle d'écriture, d'un chat étrange, d'un cercueil échoué, et de soupe aux pois chiches.
Comme le roman d'un échec (amoureux, humain, littéraire), ce livre a la douce qualité de ne s'enfoncer ni dans la mélancolie ni dans l'introspection nombriliste. Il évoque des rencontres, parfois muettes, souvent cocasses, avec les autochtones et les limites de ces relations qu'on essaie d'entretenir ou qu'on peut trouver envahissantes.
C'est une lecture délicieuse, légère et profonde à la fois, où l'absurde perturbe la routine, où le narrateur parle d'écriture, d'un chat étrange, d'un cercueil échoué, et de soupe aux pois chiches.
Me voilà très intriguée... je vais aller voir plus loin.
RépondreSupprimerMerci pour la découverte.