Les nuits de laitue - Vanessa BARBARA

éd Zulma - 20 août 2015 - 224 pages
traduction : Dominique Nédellec

Ce qu'en dit l'éditeur :

Otto et Ada partagent depuis un demi-siècle une maison jaune perchée sur une colline et une égale passion pour le chou-fleur à la milanaise, le ping-pong et les documentaires animaliers. Sans compter qu’Ada participe intensément à la vie du voisinage, microcosme baroque et réjouissant.
Il y a d’abord Nico, préparateur en pharmacie obsédé par les effets secondaires indésirables ; Aníbal, facteur fantasque qui confond systématiquement les destinataires pour favoriser le lien social ; Iolanda et ses chihuahuas hystériques ; Mariana, anthropologue amateur qui cite Marcel Mauss à tout-va ; M. Taniguchi, centenaire japonais persuadé que la Seconde Guerre mondiale n’est pas finie.
Quant à Otto, lecteur passionné de romans noirs, il combat ses insomnies à grandes gorgées de tisane tout en soupçonnant qu'on lui cache quelque chose…

Tissé de trouvailles cocasses et volontiers délirantes, ce roman plein de finesse et d'énergie nous emporte allègrement, avec sa petite bande de joyeux doux dingues, tout en se jouant des codes du roman policier.

Vanessa Barbara est née à São Paulo en 1982. 
Elle écrit des chroniques pour le journal Folha de São Paulo 
et The International New York Times.  
Les Nuits de laitue est son premier roman.
Ce que j'en ai pensé :
Les éditions Zulma ont-elles un talent particulier pour dénicher ces auteurs qui sont capables d'emporter le lecteur par leur fantaisie et leur maîtrise littéraire ? Sans doute ! 
Ce premier roman est une pépite de drôlerie, de personnages loufoques et révèle quelques situations cocasses. J'aime lire ce genre de petits trésors de délicatesse et de tendresse, avec le sourire du début à la fin ;o)
Un roman qui cache bien son jeu, construit à la manière d'un puzzle, faisant croire à une galerie de portraits déjantés alors qu'un crime a été commis et que l'auteur aborde la solitude dans la vieillesse, la perte et le deuil, l'amitié et l'amour. La légèreté apparente de ton n'empêche pas l'évocation de situations presque tragiques (Alzheimer, obsessions à la limite de la psychose) que décalent les fantaisies des personnages.

1 commentaire:

  1. Je l'avais repéré, parmi la rentrée littéraire, mais je crois que j'attendrai de le trouver à la bibliothèque.

    RépondreSupprimer