éd Gallimard - 27 août 2015 - 320 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
En 1555, l'empereur Charles Quint annonce aux dignitaires des Pays Bas
qu'il quitte le pouvoir et qu'il transmet sa couronne à son fils
Philippe, pour rejoindre le monastère de Yuste, au fin fond de
l'Estrémadure. Déçu par un idéal impossible à réaliser, épuisé par des
voyages incessants à travers ses royaumes, il se retire du monde pour se
consacrer à sa dernière passion, digne d'un prince de la Renaissance :
les instruments de mesure du temps. Ce roman est le récit de son
renoncement, l'histoire de son règne et de son obsession pour une
horloge mystérieuse, dont le fonctionnement et la finalité, soudain, lui
échappe. Aucun des maîtres horlogers qui l'entourent ne peut percer le
secret de cet incroyable mécanisme. Après avoir étendu son empire sur
tout l'espace du globe, parviendra-t-il à percer l'insondable mystère du
temps ? Pourquoi l'homme le plus puissant d'Occident, empereur du Saint
Empire romain germanique, qui s'est opposé de toutes ses forces à
l'Empire Ottoman, et qui fut à l'origine des expéditions qui permirent
de découvrir l'Amérique, décide-t-il de quitter le monde ?
Amélie de Bourbon Parme (née le 13 mars 1977 à Paris) est journaliste et
écrivain.
Docteur en histoire (Université Paris Sorbonne), elle a écrit en 2001 un livre
sur
Louis XVII, son arrière-cousin. Elle a épousé Igor Bogdanoff en 2009.
Charles de Habsbourg dit Charles Quint, né le 24 février 1500 à
Gand
et mort le 21 septembre 1558 au
monastère de Yuste
Ce que j'en ai pensé :
Lassé de l'exercice du pouvoir et affaibli par des crises de goutte,
Charles Quint, monarque chrétien le plus puissant du XVIe siècle, veut se retirer au fond
de l'Estrémadure, au monastère hiéronymite de Yuste où il veut
consacrer son temps au salut de son âme. Il n'emporte avec lui que
certains tableaux (dont celui de François 1er, son ennemi juré !) et sa
collection de pendules parmi lesquelles se trouve une drôle d'horloge
astronomique dont le mécanisme étrange pourrait bien déplaire à
l'Inquisition.
Le roman, à la narration plaisante, évoque le déclin d'un roi, usé par les guerres et les voyages, diminué physiquement, obsédé par sa rédemption mais intrigué par un mystère mécanique qu'il ne comprend pas. Cet astrarium (mélange d'horloge astronomique et de planétarium) est une énigme et permet d'entretenir un (léger) suspens tout au long du livre. Pourtant, à la mort du roi, rien n'est résolu, le mystère de sa conception reste entier et Copernic est tout juste évoqué...Dommage !
Il semble que l'auteur ait (volontairement ?) interverti des personnages : le maître-horloger au service de Charles Quint pendant les dernières années de son règne (en 1555 dans le roman) est nommé Giovanni par l'auteur et vient de Crémone alors que le supposé fabricant de l'horloge mystérieuse serait un certain moine Della Torre.
En faisant quelques recherches, il s'avère que Gianello Torriani, dit Della Torre, fut embauché dès 1530 par l'Empereur pour réparer un astrarium fabriqué par Giovanni Dondi Dell'orologio (de Crémone) au milieu du XIVème siècle.
Etrange quand on sait qu'Amélie de Bourbon-Parme est historienne, sauf à admettre que la littérature puisse prendre quelques libertés avec l'Histoire ?
Le roman, à la narration plaisante, évoque le déclin d'un roi, usé par les guerres et les voyages, diminué physiquement, obsédé par sa rédemption mais intrigué par un mystère mécanique qu'il ne comprend pas. Cet astrarium (mélange d'horloge astronomique et de planétarium) est une énigme et permet d'entretenir un (léger) suspens tout au long du livre. Pourtant, à la mort du roi, rien n'est résolu, le mystère de sa conception reste entier et Copernic est tout juste évoqué...Dommage !
Il semble que l'auteur ait (volontairement ?) interverti des personnages : le maître-horloger au service de Charles Quint pendant les dernières années de son règne (en 1555 dans le roman) est nommé Giovanni par l'auteur et vient de Crémone alors que le supposé fabricant de l'horloge mystérieuse serait un certain moine Della Torre.
En faisant quelques recherches, il s'avère que Gianello Torriani, dit Della Torre, fut embauché dès 1530 par l'Empereur pour réparer un astrarium fabriqué par Giovanni Dondi Dell'orologio (de Crémone) au milieu du XIVème siècle.
Etrange quand on sait qu'Amélie de Bourbon-Parme est historienne, sauf à admettre que la littérature puisse prendre quelques libertés avec l'Histoire ?
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