éd Points (n°4159) - septembre 2015 - 168 pages
titre original : Handen
traduit par Anna Gibson
Ce qu'en dit l'éditeur :
C’est l’automne en Scanie avec son lot de
pluie et de vent. Désabusé, Wallander aspire à une retraite paisible et
rêve d’avoir une maison à la campagne et un chien. Il visite une
ancienne ferme, s’enthousiasme pour les lieux, pense avoir trouvé son
bonheur. Pourtant, lors d’une dernière déambulation dans le jardin à
l’abandon, il trébuche sur ce qu’il croit être les débris d’un râteau.
Ce sont en fait les os d’une main affleurant le sol. Les recherches
aboutissent à une découverte encore plus macabre.
Au
lieu d’une maison, Wallander récolte une enquête. Jusqu’où devra-t-il
remonter le temps, et à quel prix, pour identifier cette main ?
Concis et vif, ce court roman est suivi d’une réflexion de l’auteur sur la genèse et l’évolution de sa série Wallander.
Né en 1948, Henning Mankell partage sa vie entre la Suède,
le
Mozambique, et la France. Lauréat de nombreux prix littéraires.
Outre la
célèbre « série Wallander », il est l'auteur de romans sur
l'Afrique ou
des questions de société, de pièces de théâtre et
d’ouvrages pour la
jeunesse. Il est décédé en 2015.
Ce que j'en ai pensé :
Dernier opus des enquêtes de Kurt Wallander, le héros-flic récurrent des rompols d'Henning Mankell, ce livre offre une postface des plus intéressantes sur le personnage, sur son évolution au cours des années et constitue une excellente introduction à ces aventures suédoises pour quelqu'un comme moi qui ne connaissait pas l'auteur.
C'est pourtant l'avant-dernière enquête que l'on découvre dans ce très court roman avec un flic fatigué physiquement et usé, inquiet de sa probable décrépitude et du tour que prend la criminalité dans son pays.
Au-delà d'une intrigue finalement assez maigre (les meurtres sont prescrits et ne sont pas prioritaires dans le commissariat), le livre est une réflexion sur la vieillesse, la solitude et les souvenirs.
La narration est lente et douce, elle révèle les failles de Wallander, ses inquiétudes, dans une sorte d'état de torpeur parfaitement adapté à l'humeur du policier dont le caractère, profondèment humain, attire l'empathie.
Me voila décidée à lire tous les autres tomes de cette série !
C'est pourtant l'avant-dernière enquête que l'on découvre dans ce très court roman avec un flic fatigué physiquement et usé, inquiet de sa probable décrépitude et du tour que prend la criminalité dans son pays.
Au-delà d'une intrigue finalement assez maigre (les meurtres sont prescrits et ne sont pas prioritaires dans le commissariat), le livre est une réflexion sur la vieillesse, la solitude et les souvenirs.
La narration est lente et douce, elle révèle les failles de Wallander, ses inquiétudes, dans une sorte d'état de torpeur parfaitement adapté à l'humeur du policier dont le caractère, profondèment humain, attire l'empathie.
Me voila décidée à lire tous les autres tomes de cette série !
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