éd Gallmeister - 6 janvier 2010 - 200 pages
Titre original : Sukkwan Island (issu de
Legend of a Suicide, recueil de nouvelles)
Legend of a Suicide, recueil de nouvelles)
Traduction : Laura Derajinski
Prix MEDICIS étranger 2010
format poche, collection Totem - août 2011 - 208 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Une île sauvage du Sud de l'Alaska, accessible uniquement par
bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées.
C'est dans ce décor que Jim décide d'emmener son fils de treize ans
pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une
succession d'échecs personnels, il voit là l'occasion de prendre un
nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu'il connaît si mal. La
rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à
transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite
incontrôlable. Jusqu'au drame violent et imprévisible qui scellera leur
destin. Sukkwan Island est une histoire au suspense insoutenable.
Avec ce roman qui nous entraîne au cœur des ténèbres de l'âme humaine, David Vann s'installe d'emblée parmi les jeunes auteurs américains de tout premier plan.
David Vann est né en 1966 sur l'île Adak, en
Alaska, et y a passé une partie de son enfance avant de s'installer en
Californie avec sa mère et sa sœur. Il a travaillé à l'écriture d'un premier roman pendant dix ans avant de
rédiger en dix-sept jours, lors d'un voyage en mer, le livre qui
deviendra Sukkwan Island.
Ce que j'en ai pensé :
Comment un retour à la nature, des retrouvailles père-fils, peuvent virer à ce point au huis-clos angoissant, au cauchemar ?
Sukkwan Island est noir, radicalement déprimant tant les hommes y sont au pire qu'il puisse être. Un père vaguement fracassé du ciboulot, marqué par deux divorces dont il n'arrive pas à admettre sa responsabilité et un gamin qui n'a pas sa place au milieu de toute cette horreur.
Sukkwan Island est noir, radicalement déprimant tant les hommes y sont au pire qu'il puisse être. Un père vaguement fracassé du ciboulot, marqué par deux divorces dont il n'arrive pas à admettre sa responsabilité et un gamin qui n'a pas sa place au milieu de toute cette horreur.
Je savais que je me plongeais dans un livre féroce, sans concessions (et sans retour) mais j'ai été happée, scotchée et définitivement conquise par cette narration magnifique qui, malgré l'horreur et l'infernale spirale, révèle un talent incroyable qui magnifie une nature sauvage et cruelle, qui creuse au plus profond de l'âme humaine.
Un indispensable dans ma bibliothèque et la certitude de lire les autres romans de David Vann !
Ce livre est vraiment une claque littéraire :) Ta chronique résume bien l'ambiance générale ^^
RépondreSupprimerune claque, c'est vraiment le mot pour définir ce livre ! je vais le relire en février !
RépondreSupprimerAh tiens, je l'ai lu tout récemment aussi (chronique à venir) ;) Même ressenti, mais j'ai trouvé le début un peu lent. La suite est renversante et très noire! J'ai du mal à réellement me positionner, mais en tout cas il me restera en mémoire!!
RépondreSupprimerQuelle claque ce roman !!
RépondreSupprimerDans ma pal depuis quelques mois, il est arrivé en même temps que son adaptation en BD. Je vais m'enfiler les deux d'un seul coup dès que j'aurais le temps nécessaire pour le faire.
RépondreSupprimerGros coup de coeur pour moi! Depuis, je suis David Vann à la trace! J'en garde aussi un excellent souvenir, car c'est grâce à ce roman que j'ai découvert les éditions Gallmeister.
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